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Scorer les aliments en fonctio de leur empreinte carbone pourrait devenir habituel.

Scorer les aliments : une proposition pour mieux consommer

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Scorer les aliments : un nouvel outil d’appréciation

 

Bientôt, en plus du système qualitatif du Nutriscore, scorer les aliments en fonction de leur empreinte carbone pourrait devenir habituel. En effet, dernièrement, la Convention citoyenne pour le climat a proposé de rendre cette information systématique sur tous nos aliments.

 

Un paramètre vert

Récemment, parmi les 149 propositions remises à Emmanuel Macron par la Convention citoyenne, l’une d’elles demandait, à l’avenir, de donner une note environnementale à tous nos aliments. Celle-ci indiquerait leurs émissions respectives de CO2. Par ailleurs, l’habitude de scorer les aliments, par une notation allant de A à E, pourrait s’étendre à tous les services que nous utilisons.

Un nouveau moyen de contrôle

En pratique, évaluer l’impact carbone d’un aliment devrait intégrer plusieurs éléments. D’abord, ses caractéristiques de production, mais aussi les conséquences de son transport. Ainsi que celles de son conditionnement et de son stockage. Pour cela, les données fournies par l’ADEME, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, constituent déjà une base utile. Cependant, ces estimations peuvent parfois être incomplètes. Ou manquer de précision. Mais elles donnent au moins une valeur moyenne. Donc, un profil type, concernant les émissions de gaz à effet de serre. Même approximatif, ce calcul procure toujours aux consommateurs une base d’appréciation. Ainsi, ils peuvent faire leurs choix, en fonction de certains paramètres environnementaux. Tout en estimant, grâce au score carbone de leurs produits, leur propre impact sur l’environnement. Avant tout, ce score a l’avantage de sensibiliser.

Un score carbone éducatif

Scorer les aliments par rapport à leur empreinte carbone pourrait devenir systématique, pour informer les consommateurs.

Scorer les aliments par rapport à leur empreinte carbone pourrait devenir systématique, pour mieux informer les consommateurs.

En indiquant, par exemple, qu’un morceau de viande obtient une note moins bonne qu’une botte de carottes, scorer les aliments pourrait progressivement modifier notre façon de consommer. Ainsi, le choix en faveur de produits locaux, plutôt que ceux ayant beaucoup voyagé, pourrait devenir un réflexe. De même que l’envie de savoir si un aliment est plus ou moins transformé. De fait, cela pourrait faire évoluer certaines habitudes. Par ailleurs, les emballages trop volumineux pourraient se réduire. Au final, grâce à des scores systématiques, même l’offre de la grande distribution aurait la possibilité d’évoluer. Notamment, en permettant aux clients d’évaluer les produits avec des applications dédiées.

Un impact réel

Par la suite, à la longue, fournir ces informations pourrait influer sur la biodiversité. En modifiant des processus de production. Et aussi en orientant notre façon de gérer nos déchets. Par conséquent, les industriels pourraient devenir des acteurs plus vertueux de la protection de l’environnement. Simplement en prenant la peine de scorer les aliments, en matière d’impact carbone.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.