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Les rumeurs sur le coronavirus fleurissent sur les réseaux sociaux.

Rumeurs sur le coronavirus : un festival de fake news

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Rumeurs sur le coronavirus : une période faste

Actuellement, les incertitudes qui entourent l’épidémie de coronavirus favorisent énormément la diffusion des fausses informations sur Internet. Un fléau contre lequel le Gouvernement se doit de réagir. Ce, pour contrer les rumeurs dangereuses sur le coronavirus, mais également limiter d’éventuels accidents.

Un encadrement possible

Profitant des angoisses croissantes provoquées par les rumeurs sur le coronavirus, les fake news sont aujourd’hui en plein essor sur la Toile et les réseaux sociaux. Une éclosion prévisible, mais qui inquiète beaucoup le Gouvernement. Notamment, à cause des conseils farfelus, voire dangereux, que certains internautes n’hésitent pas à donner. Soi-disant, pour se protéger de l’épidémie. Ainsi, l’idée de se raser la barbe, ou boire de l’eau tous les quarts d’heure peut faire sourire. Mais, quand certains encouragent à absorber de la javel… Or, actuellement, Facebook et Twitter diffusent de nombreux « conseils » qui induisent de vrais risques. De fait, ils peuvent avoir des conséquences graves. Aujourd’hui, on assiste à une prolifération de fausses « informations ». Et l’exécutif cherche absolument à les endiguer. Dans ce but, fin février, le Gouvernement a réuni à Bercy des acteurs majeurs du Web. Bien sûr, des représentants des principaux réseaux sociaux, mais également des gros moteurs de recherches (Google, Qwant…).

Une veille impérative

La montée en puissance des rumeurs sur le coronavirus n’est pas à prendre à la légère. Pour lutter contre ces débordements, parfois aussi toxiques que la maladie, l’exécutif s’appuie notamment sur le Service d’Information du Gouvernement. Celui-ci est chargé de surveiller la communication interministérielle. La veille qu’il exerce permet de repérer les fake news, puis de limiter leur diffusion.

Pour limiter les fake news

Les rumeurs sur le coronavirus sont très abondantes sur les réseaux sociaux et Internet.

Actuellement, les rumeurs sur le coronavirus sont très abondantes sur les réseaux sociaux et Internet.

Certains contenus traitant du coronavirus ne mettent pas forcément en danger les internautes. Cependant, ils peuvent quand même être erronés. Face à ce risque, Facebook s’est engagé à limiter la visibilité des publications douteuses. Surtout celles qui contiennent des remèdes miracles. Pour cela, le réseau social fait en sorte que ces fake news figurent le plus bas possible dans le fil d’actualité d’un utilisateur. De plus, quand un internaute reçoit de fausses rumeurs sur le coronavirus, Facebook lui propose des articles de fact checking. Ces publications vérifiées lui démontrent alors que les informations données sont fausses. Totalement ou en partie. Selon les estimations de Facebook, ces procédés permettraient de réduire de 80 % les fake news en circulation.

Des sécurités supplémentaires

Par ailleurs, si un internaute décide quand même de partager des rumeurs sur le coronavirus, jugées fausses par des sites de fact checking, Facebook le prévient. Pour cela, il utilise un message de warning. Celui-ci s’affiche automatiquement sur l’écran concerné. Cela oblige en plus à confirmer qu’on veut effectivement renvoyer ce message. La très populaire application TikTok applique le même système préventif. Enfin, les internautes qui effectuent des recherches liées au coronavirus (hashtags explicites, etc.) reçoivent immédiatement des propositions pour voir des vidéos ciblées. Celles-ci, très officielles, émanent de la Croix Rouge, de l’Organisation Mondiale de la Santé, ou encore du Forum Mondial de l’Economie.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.