Le recyclage de masques usagés est l'activité de la société Plaxtil.

Recyclage des masques : une société les transforme en plastique

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Recyclage des masques : Plaxtil donne une seconde vie aux masques usagés

 

Dans la Vienne, à Châtellerault, la société Plaxtil a trouvé comment faire un recyclage des masques chirurgicaux usagés. Pour ensuite les transformer en matière plastique. Cette transformation est très bénéfique pour l’environnement. Surtout quand on connaît la nuisance écologique qu’engendre ces masques, trop souvent abandonnés dans la nature.

 

Une utilité évidente

Depuis que l’on utilise des masques chirurgicaux pour se protéger contre l’épidémie de Covid-19, on constate malheureusement de nombreux abandons sauvages. Désormais, on en voit n’importe où. Or, ces masques mettent ensuite plusieurs années à disparaître dans la nature. Ou alors, quand ils sont incinérés, leur combustion produit du dioxyde de carbone qui pollue l’air. Pour lutter contre cette nouvelle nuisance, la société Plaxtil, basée à Châtellerault, récupère ces protections usagées. Dans un second temps, elle les décontamine. Puis, elle les transforme en matière plastique. Grâce à ce procédé, Plaxtil peut utiliser ce plastique récupéré pour en faire divers objets. Par exemple, des visières de protection. Ou encore, une extension pour ouvrir les portes sans utiliser ses mains. Ainsi, Jean-Marc Neveu, co-Directeur de l’entreprise Plaxtil, est conscient que ce recyclage des masques contribue à protéger notre environnement.

Une activité engagée

Le recyclage de masques usagés, fait par la société Plaxtil, permet ensuite de fabriquer d'autres objets en plastique.

Le recyclage de masques usagés, fait par la société Plaxtil, permet ensuite de fabriquer d’autres objets en plastique.

L’engagement vertueux de Plaxtil dans cette activité solidaire et écologique est le résultat d’une démarche cohérente et volontaire. En effet, même avant de faire du recyclage des masques usagés, elle travaillait déjà dans le secteur de la récupération. Par conséquent, son invention pour transformer un produit textile en divers matériaux en plastique, eux aussi recyclables, n’est pas le fruit du hasard.

Un procédé très rigoureux

Pour garantir une économie circulaire totalement respectueuse d’une hygiène parfaite, les entrepreneurs de la société Plaxtil ont prévu un système rigoureux et très fiable. D’abord, à Châtellerault, l’entreprise d’insertion Audacie récupère régulièrement les masques jetés. Cela, dans 28 bornes dédiées. Ces points de collecte sont disposés dans le Grand Châtellerault. Ensuite, les employés apportent les masques récupérés chez Plaxtil. L’entreprise se charge alors de les décontaminer. Avent cette étape, par sécurité, on respecte une période préalable de « quarataine ». Ensuite, Plaxtil broie les masques, puis les place dans un tunnel de désinfection par ultraviolets. Celui-ci est fourni par la société UVmobi. Ainsi, aucun virus ne peut survivre, avant la transformation en matière plastique. Le recyclage des masques peut alors commencer.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.