Récemment, pour récompenser l’engagement contre la pollution lumineuse de 364 communes, celles-ci ont reçu le label « Villes et Villages Étoilés ». Une distinction décernée par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes. Cette initiative tient à valoriser les territoires engagés contre la pollution lumineuse. Principalement nocturne.
Une distinction qualitative et écologique
A nouveau, l’édition 2019-2020 de l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturnes a couronné les efforts de 364 communes vertueuses. Disséminées dans quatorze régions et soixante-seize départements. Par ailleurs, pour la première fois, ce dispositif comportant cinq niveaux de qualité a également récompensé quatre territoires. En leur accordant la distinction « Territoire de Villes et Villages étoilés ». Cela, afin de reconnaître leur utilisation plus responsable des lumières artificielles dans leurs agglomérations. En moyenne, dans une proportion atteignant 34 % de moins que la moyenne nationale.
Des résultats en hausse
Ce label a pour vocation d’encourager activement toute initiative visant à réduire les effets de la pollution lumineuse. Par conséquent, toute démarche volontaire qui a pour but de limiter les dépenses dans l’éclairage urbain. Cet effort donnant lieu ensuite à des économies d’énergie. En revanche, les villes qui ignorent ces initiatives contre les pratiques excessives d’éclairage peuvent être sanctionnées par la suppression de leur label initial. Cette année, ce rétrogradage a touché soixante-et-onze communes, trop dépensières. Désormais, 722 communes françaises bénéficient du label « Villes et Villages Étoilés » contre la pollution lumineuse. Ainsi, ce total révèle une amélioration de 26 %, par rapport aux résultats enregistrés en 2018. Bientôt, en 2025, une nouvelle réglementation dans ce domaine devrait aider à encore mieux lutter contre la pollution lumineuse.
Les effets négatifs de la pollution lumineuse
L’Agence de la Transition Ecologique, l’ADEME, surveille les excès éventuels qui affectent les éclairages publics. En effet, ces négligences ont parfois des conséquences très négatives. A la fois sur la biodiversité, pour la faune et la flore, mais également pour la santé humaine. Ainsi, pour de nombreuses espèce animales, cette nuisance lumineuse engendre souvent des perturbations dans leurs cycles de reproduction. Ainsi que dans leurs migrations. Pour diverses raisons, parvenir à limiter les dépenses énergétiques dans l’Hexagone doit rester un objectif constant. Notamment, parce que cette pollution spécifique engendre des gaspillages considérables. Ce qui fait gonfler les dépenses de nombreuses collectivités locales Aujourd’hui, le budget annuel de l’éclairage public est évalué à environ deux milliards d’euros.
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