Des plateformes d’expérimentations avec de nouvelles fréquences
Des plateformes d’expérimentations pour la 5G devraient bientôt être lancées, à la demande du Gouvernement et de l’ARCEP, le Régulateur des télécoms. Un appel à l’innovation lancé ce jeudi 31. Ainsi, des essais devraient être menés dans la bande de fréquences des 26 GHz. Pour l’instant, celle-ci n’a pas encore servie pour les réseaux mobiles.
Plus d’expérimentations
L’objectif de ces tests est de permettre aux principaux opérateurs télécoms, ainsi qu’à d’autres industriels, d’identifier de nouveaux usages innovants. Dès 2020, la 5G devrait devenir une réalité en France. Tout d’abord, dans plusieurs grandes villes. Pour rendre plus concrètes les nouvelles opportunités permises par cette cinquième génération technologique, le Gouvernement et l’ARCEP veulent accélérer les initiatives. Ainsi, ils ont décidé d’encourager les professionnels du secteur à accélérer leurs expérimentations. Pour l’ARCEP, les « plateformes d’expérimentations » attendues doivent prendre la forme de réseaux 5G de taille réduite. De cette manière, les opérateurs du secteur et d’autres acteurs intéressés par cette nouvelle technologie devraient trouver de nouveaux « usages innovants ».
Des usages inédits
La 5G aura des retombées sur de nombreux métiers.Les prochaines expérimentations auront la particularité d’utiliser de nouvelles fréquences. Des fréquences jamais utilisées auparavant pour alimenter des réseaux mobiles. Des fréquences appelées « millimétriques ». Elles se trouvent dans la bande des 26 GHz. Elles vont sans doute permettre des débits jusqu’alors inégalés. Pour cette raison, l’ARCEP en attend des « usages inédits ». Outre les opérateurs télécoms, ces nouvelles applications devraient rejaillir positivement sur les secteurs de l’Energie, de la Santé et de la Ville Intelligente. D’ailleurs, Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, attend de ces secteurs qu’ils s’investissent plus dans la 5G. Pour les inciter à s’approprier cette technologie, l’ARCEP a précisé que les plateformes d’expérimentation 5G pourront bénéficier de « contreparties ». Pour cela, elles pourront s’ouvrir à « des acteurs tiers ».
Des encouragements prévus
Concernant l’usage de fréquences situées dans la bande des 26 GHz, il sera autorisé pendant une durée pouvant atteindre trois ans. De plus, les mini-plateformes 5G testées pourront en partie s’affranchir du règlement actuel. Enfin, ces plateformes bénéficieront « d’une mise en visibilité », fournie par le Gouvernement et l’ARCEP. Une visibilité déployée au niveau national et international avec l’organisation d’événementiels et des campagnes de communication. Ces outils permettront ainsi de mieux faire connaître les projets et les services élaborés par les industriels de ce secteur. Ces plateformes d’expérimentations complèteront les essais déjà menés par les opérateurs télécoms dans plusieurs grandes villes françaises. Actuellement, Bordeaux, Marseille et Nantes ont déjà commencé des tests 5G en conditions réelles.
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