Plan Mahjoubi : un ensemble de mesures pour développer les start-up
Monsieur MahjoubiPlan Mahjoubi : pour un déploiement fort des talents numériques français. Lors du grand salon parisien Viva Technology, le secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, a présenté 100 mesures destinées à promouvoir les start-up françaises oeuvrant dans le secteur numérique.
Plan Mahjoubi : s’appuyer essentiellement sur quatre leviers clés
Pour cela, il compte s’appuyer essentiellement sur quatre leviers clés : une simplification juridique, un meilleur financement, un recrutement optimisé et un développement tourné vers l’international.
Après une analyse de huit mois, visant à déterminer les véritables besoins des entrepreneurs français travaillant dans le numérique, Mounir Mahjoubi a défini un plan destiné à les aider dans leur activité.
Plan Mahjoubi : Premier volet de son programme
L’accès à un guichet unique, permettant aux jeunes entrepreneurs de simplifier leurs difficultés au niveau légal. Ce dispositif devrait se concrétiser par la création dans chaque ministère d’un « Correspondant start-up ». Cet interlocuteur privilégié indiquera aux jeunes entrepreneurs à qui s’adresser pour résoudre tous leurs problèmes d’ordre administratif et juridique. Cette évolution pourra notamment aplanir les écueils rencontrés par les sociétés qui embauchent de nombreux salariés.
Plan Mahjoubi : renforcer le financement des start-up françaises
Pour renforcer le financement des start-up françaises, Mounir Mahjoubi a présenté un nouvel outil de prêts complémentaires, baptisé « venture loans ». Inspirés d’un modèle américain, ils seront gérés par l’organisme de financement Bpifrance, qui les réalisera au moment des levées de fonds. Ces prêts devraient permettre de réunir entre 20 et 100 millions d’euros.
Plan Mahjoubi : relever le plafond dans le crowdfunding privé
Par ailleurs, le secrétaire d’État souhaite aussi relever le plafond autorisé dans le crowdfunding privé. Limité aujourd’hui à 2,5 millions, il devrait passer à 8 millions d’euros. Enfin, Mounir Mahjoubi veut aussi rehausser le seuil d’appel des offres publiques, lui permettant de passer de 25.000 à 100.000 euros. Cela permettra aux collectivités locales et à l’État de se tourner plus aisément vers des produits conçus par des start-up.
Pour encourager le recrutement, Mounir Mahjoubi réclame une uniformisation des noms donnés aux professions dans le secteur numérique. En effet, ces derniers sont parfois si méconnus qu’ils sont parfois refusés quand ils sont présentés à la préfecture. Enfin, pour attirer plus de talents internationaux, les conditions d’obtention du French Tech Visa seront sans doute assouplies.
Afin de stimuler le développement des start-up tricolores à l’étranger, Mounir Mahjoubi veut créer un indice « Next 40 ». Basé sur des critères précis, ce label sera déterminé de façon collégiale et remis chaque année à jour, voire tous les six mois. Avant de clôturer le Salon Viva Tech, Kat Borlongan, la cofondatrice de la société Five by Five, a été nommé directrice de l’institution chargée de promouvoir la visibilité de l’écosystème numérique au niveau international.
Plan Mahjoubi : circuler respectant les conditions de sécurité
Enfin, en matière de mobilité sur les territoires, la France va mettre en place une stratégie nationale qui régira la circulation des véhicules autonomes. Mounir Mahjoubi a précisé qu’il fallait « […] qu’on en ait tous vu circuler d’ici la fin de l’année prochaine, tout en respectant les conditions de sécurité. »