Pic de pollution : une concentration due à l’effet « cloche ».
Selon les prévisions données par Airparif, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air, la pollution parisienne causée par l’accumulation de particules fines risque de s’installer en Île-de-France.
Amplifiée par la baisse des températures, car celle-ci pousse les habitants à se chauffer plus, la quantité des particules fines, dites « PM10 », car ayant un diamètre inférieur à 10 micromètres (µm), a récemment atteint dans la Capitale des niveaux compris entre 60 microgrammes (µg) et 65 µg par mètre cube. En bordure des périphériques, des mesures ont même relevé des pics de 100 µg/m3, ce qui représente le double du seuil autorisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). C’est déjà la troisième fois cette année que les Franciliens sont exposés un tel dépassement. Ces particules, dangereuses pour la santé, proviennent principalement du trafic routier et de l’épandage des engrais utilisés dans l’agriculture. Elles peuvent entraîner une augmentation du risque d’infarctus et des accidents vasculaires cérébraux chez certaines personnes fragiles. Bruno Julliard, le premier adjoint d’Anne Hidalgo, a demandé que des mesures urgentes soient prises pour appliquer la circulation différenciée, ce qui empêcherait les véhicules les plus polluants de circuler.