Alors voilà, on parle beaucoup des retraites en ce moment, et pas que pour les pensions elles-mêmes. Il y a eu un truc assez technique mais important qui s’est passé à l’Assemblée. Les députés ont voté pour garder un vieil avantage fiscal pour les retraités, celui de l’abattement de 10%. Le gouvernement, lui, voulait changer ça pour une somme fixe. Ça a fait du bruit, et la commission des Finances a dit non au changement proposé par le gouvernement. On vous explique ce que ça change pour les Pensions de retraite.

Les Députés Rétablissent l’Abattement de 10% sur les Pensions de Retraite

Députés rétablissant l'abattement de 10% sur les pensions de retraite.

Suppression de l’Article 6 du Projet de Loi de Finances

C’est un coup dur pour le gouvernement. Mardi 21 octobre, les députés de la commission des Finances de l’Assemblée nationale ont décidé de supprimer l’article 6 du projet de loi de finances pour 2026. Cet article visait à modifier la manière dont les pensions de retraite sont imposées. Plus précisément, il proposait de remplacer l’abattement fiscal actuel de 10% par une déduction forfaitaire de 2 000 euros. Cette décision a été prise suite à l’adoption de plusieurs amendements déposés par des députés de différents bords politiques, notamment Les Républicains, le Rassemblement National et La France Insoumise. Ils ont uni leurs forces pour bloquer cette réforme.

Rétablissement de l’Abattement Fiscal Historique

Grâce à ces amendements, l’abattement de 10% sur les pensions de retraite est donc rétabli. Ce dispositif, qui existe depuis longtemps, permet aux retraités de réduire leur revenu imposable. Il est calculé sur leurs pensions, avec un plafond annuel fixé à 4 399 euros. L’idée du gouvernement était de remplacer cet abattement par une somme fixe de 2 000 euros. Mais pour de nombreux élus, cette mesure était injuste et pénalisante, surtout pour les retraités de la classe moyenne. Ils estiment que cette réforme, présentée comme une aide aux petites retraites, aurait en réalité plus de perdants que de gagnants. De plus, des effets secondaires imprévus pourraient toucher les retraités les plus modestes, notamment concernant le calcul de leurs aides au logement.

Un Coup Dur pour le Gouvernement

Cette suppression de l’article 6 représente un revers pour l’exécutif. Le gouvernement avait justifié sa proposition en expliquant que l’abattement de 10% coûtait cher aux finances publiques (environ 5,3 milliards d’euros par an) et qu’il bénéficiait surtout aux retraités les plus aisés. Le rapporteur général du budget, Philippe Juvin, a d’ailleurs souligné que le dernier décile de revenus concentrait à lui seul 30% du coût de cette dépense fiscale. Le gouvernement pensait que sa réforme améliorerait la situation des couples de retraités les plus modestes, qui ne bénéficient que d’un abattement minimum, voire pas du tout s’ils ne sont pas imposables. Mais cette vision n’a pas convaincu la majorité des députés en commission.

Critiques et Divisions sur la Réforme Fiscale des Retraites

Suppression de l’Article 6 du Projet de Loi de Finances

La décision des députés de la commission des Finances de supprimer l’article 6 du projet de loi de finances pour 2026 a fait grand bruit. Cet article visait à remplacer l’abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités par une déduction forfaitaire de 2 000 euros. Cette manœuvre gouvernementale, présentée comme une mesure d’équité, a été vivement critiquée par une large partie de l’hémicycle. Plusieurs amendements, déposés par des groupes politiques variés comme Les Républicains, le Rassemblement National et La France Insoumise, ont convergé pour rejeter cette proposition. Les élus ont dénoncé une mesure qui, selon eux, pénalise injustement les retraités, notamment ceux de la classe moyenne.

Rétablissement de l’Abattement Fiscal Historique

En rétablissant l’abattement de 10%, les députés ont réaffirmé leur attachement à un dispositif fiscal qui existe depuis longtemps. Cette mesure permet de réduire le revenu imposable des retraités, et son maintien a été salué par ceux qui y voient un avantage nécessaire. L’argument avancé par le gouvernement, selon lequel cet abattement profite surtout aux plus aisés, n’a pas convaincu la majorité des membres de la commission. Ils estiment que le dispositif actuel, malgré ses limites, offre un soutien appréciable à de nombreux retraités.

Un Coup Dur pour le Gouvernement

L’adoption des amendements visant à supprimer l’article 6 représente un revers notable pour l’exécutif. Le gouvernement avait pourtant justifié sa proposition par la volonté d’améliorer la situation des retraités les plus modestes et de réduire le coût de cette dépense fiscale pour les finances publiques. Le coût de l’abattement de 10% est en effet conséquent, s’élevant à plusieurs milliards d’euros, et il est vrai que son bénéfice est concentré sur les revenus les plus élevés. Cependant, cette décision parlementaire montre que le gouvernement peine à faire passer ses réformes fiscales sans susciter une forte opposition.

L’Abattement de 10% : Un Avantage Concentré sur les Plus Aisés

Analyse du Rapporteur Général du Budget

Le rapporteur général du budget, Philippe Juvin, a mis en lumière que le bénéfice de cet abattement de 10% ne profite pas à tout le monde de la même manière. En fait, il a souligné que l’avantage fiscal est surtout capté par les retraités les plus aisés. Il a précisé que le dernier groupe de revenus concentre à lui seul 30% du coût total de cette mesure. C’est une information importante à retenir quand on parle de redistribution.

Coût Important pour les Finances Publiques

Cet abattement représente une dépense fiscale conséquente pour l’État. On parle ici de la troisième dépense fiscale, avec un coût qui s’élève à 5,3 milliards d’euros. C’est une somme non négligeable qui pèse sur le budget.

Troisième Dépense Fiscale de l’État

Pour bien comprendre l’ampleur de la mesure, il faut savoir que cet abattement se classe comme la troisième dépense fiscale la plus importante pour l’État. Cela montre à quel point il représente un coût budgétaire significatif, qui pourrait être utilisé à d’autres fins.

La Proposition du Gouvernement : Une Déduction Forfaitaire de 2 000 Euros

Bâtiment du parlement français avec un graphique de fonds de pension.

Objectif d’Amélioration pour les Retraites Modestes

Le gouvernement avait une idée en tête : remplacer l’abattement de 10% sur les pensions de retraite par une déduction forfaitaire de 2 000 euros. L’objectif affiché ? Améliorer la situation des retraités aux revenus les plus modestes. En gros, ils estimaient que l’abattement actuel, qui est un pourcentage, profite surtout à ceux qui ont déjà de bonnes retraites. L’idée était de donner un coup de pouce plus direct aux petites pensions.

Comparaison avec l’Abattement de 10%

L’abattement de 10% permet de réduire le montant imposable, mais il est plafonné. Pour 2026, ce plafond était fixé à 4 399 euros. Le souci, selon le gouvernement, c’est que cet avantage fiscal coûte cher aux finances publiques – on parle de 5,3 milliards d’euros, ce qui en fait la troisième dépense fiscale de l’État. Ils avançaient que la moitié des retraités, ceux qui ne paient pas d’impôts, ne bénéficient pas du tout de cet abattement. La nouvelle proposition visait donc à offrir un avantage plus simple et potentiellement plus juste pour les petites retraites.

Origine de la Proposition : François Bayrou

Il faut savoir que cette idée de déduction forfaitaire de 2 000 euros n’est pas sortie de nulle part. Elle a été défendue cet été par François Bayrou, l’ancien Premier ministre. Il trouvait que les avantages pour frais professionnels n’étaient pas vraiment justifiés pour les retraités, un peu comme pour les actifs. C’était sa façon de repenser la fiscalité des pensions de retraite, en se concentrant sur une somme fixe plutôt qu’un pourcentage qui grossit avec le revenu.

L’Avenir de l’Abattement Fiscal pour les Pensions de Retraite

Vote en Commission : Une Première Étape

Alors voilà, la commission des finances a dit non à la suppression de l’abattement de 10%. C’est une première victoire pour ceux qui défendent ce dispositif. Ils ont voté pour le rétablir, en supprimant l’article du projet de loi de finances qui voulait le remplacer par une somme fixe de 2000 euros. C’était un peu la surprise, car le gouvernement avait bien insisté sur cette idée. Mais plusieurs groupes politiques, de droite comme de gauche, se sont retrouvés sur ce point. Ils ont trouvé des arguments pour dire que la proposition du gouvernement n’était pas juste pour tout le monde, surtout pour les retraités qui ne sont pas les plus riches.

Examen en Séance Publique à Venir

Mais attention, ce n’est pas encore fini. Ce vote en commission, c’est juste une étape. Le texte va maintenant passer devant tous les députés, en séance publique. C’est là que le vrai débat aura lieu. Il faudra voir si la majorité des députés confirmera ce que la commission a décidé. Le gouvernement pourrait bien essayer de remettre sa proposition sur la table, ou de trouver un autre arrangement. On sait que le budget est un moment important pour faire passer des réformes, et celui-ci ne fait pas exception. Il va falloir suivre ça de près.

Confirmation Nécessaire du Vote Parlementaire

En gros, le sort de l’abattement de 10% n’est pas encore scellé. La commission a donné son avis, mais c’est l’Assemblée nationale dans son ensemble qui aura le dernier mot. On peut s’attendre à des discussions animées. Les arguments vont fuser : d’un côté, le coût pour l’État et l’idée que ça profite surtout aux plus aisés ; de l’autre, la défense d’un avantage acquis par les retraités, qui craignent de perdre du pouvoir d’achat. Il faudra attendre le vote final pour savoir si l’abattement de 10% reste en place ou s’il est modifié. C’est un peu le jeu démocratique, avec ses rebondissements.

Et maintenant ?

Voilà donc le projet du gouvernement retoqué en commission. Les députés ont dit non à la suppression de l’abattement de 10% pour les retraités, préférant maintenir ce système. Reste à voir si cette décision sera confirmée quand le texte arrivera devant toute l’Assemblée. On surveille ça de près, car pour beaucoup de retraités, c’est une question qui compte vraiment.