La surcharge de travail policiers revient dans presque tous les témoignages. Les équipes fonctionnent avec des effectifs jugés insuffisants. Les nuits se succèdent, parfois sans vrai repos entre deux services. Ce rythme use les corps et altère la clarté des décisions.

Cette réalité nourrit les départs décrits dans le pilier démission policiers et gendarmes .

Sous-effectifs chroniques et pression constante sur les équipes

Les agents assurent des missions nombreuses avec des équipes réduites. Chaque absence se ressent immédiatement dans la charge de travail. Les astreintes et rappels sur repos se banalisent dans certains services.

La pression s’installe comme une norme silencieuse dans les couloirs. Elle laisse peu de place au recul et à l’analyse.

Heures supplémentaires, fatigue et erreurs possibles

Les heures supplémentaires s’accumulent sur plusieurs semaines. La fatigue rend les interventions plus difficiles à gérer sereinement. Les agents craignent des erreurs liées au manque de repos.

La moindre tension sur le terrain se vit alors de manière plus intense. Le satellite santé mentale explique cette usure progressive.

Vie familiale bousculée et sentiment d’isolement

Les horaires décalés compliquent la vie de couple et la parentalité. Les membres de la famille s’adaptent aux absences imprévisibles. Certains enfants voient rarement un parent en semaine.

L’isolement grandit, surtout lorsque les amis travaillent à horaires classiques. Le soutien familial devient pourtant un repère vital pour beaucoup.

Pistes d’amélioration évoquées par les agents

Beaucoup demandent une gestion prévisible et claire des plannings. Ils souhaitent des repos respectés et protégés par la hiérarchie. Ils réclament un dialogue plus régulier sur la charge réelle des missions.

Ces attentes rejoignent les pistes décrites dans réformes police gendarmerie 2026 .

Conclusion : le temps de travail au cœur de la crise de vocation

La surcharge de travail policiers nourrit directement la perte de sens. Elle réduit la disponibilité émotionnelle pour les situations difficiles. Elle complique aussi la relation avec les citoyens en tension.

Agir sur ce point central représente un levier majeur pour 2026.