Orange s’allie à SFR : une bonne nouvelle pour les futurs abonnés. Orange s’allie à SFR : Un partenariat conclu entre les deux opérateurs pour respecter les délais du Plan France Très Haut Débit, qui doit permettre à une majorité de Français d’accéder à Internet au moyen de la fibre numérique d’ici 2022. Cet accord devrait accélérer le déploiement du réseau fibré dans les zones identifiées comme étant moins denses.
Orange s’allie à SFR : un nouveau duo se forme
Ce récent accord représente une avancée décisive pour les Télécoms français, qui vont pouvoir ainsi satisfaire plus d’abonnés. Le fait qu’Orange s’allie à SFR va sans doute permettre de répondre à ceux qui se sentent actuellement délaissés dans certaines régions, et qui attendent toujours de pouvoir profiter d’une connexion fixe ou mobile véritablement fiable. L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes, l’ARCEP, a annoncé ce mercredi qu’elle venait d’accepter les engagements communs pris par Orange et SFR pour fournir en fibre optique les abonnés de 3.600 communes.
Un climat pacifié
Jusqu’à présent, depuis plusieurs années, la réalisation de ce vaste chantier numérique, qui concerne 11,8 millions d’abonnés, faisait l’objet d’une forte rivalité entre les deux opérateurs. Par conséquent, l’avancée des travaux dans cette zone moyennement dense, dite zone AMII, n’était pas optimale. Grâce au nouvel accord conclu, Orange va finalement prendre en charge le déploiement de 80 % des prises attendues dans ce secteur, et SFR fournira les 20 % qui restent. Ainsi, les deux fournisseurs d’accès devraient respecter l’objectif ambitieux de 100 % de prises « raccordantes » déployées d’ici 2020, foyers privés et sites industriels confondus.
Des délais à respecter
Pour garantir l’avancée de ces travaux et s’assurer qu’ils seront rigoureusement encadrés, l’ARCEP a imposé aux deux opérateurs une clause dite « d’engagement opposable ». Cela signifie que si Orange et SFR ne tenaient pas leurs engagements, ils pourraient être sanctionnés financièrement, à hauteur de 3 % de leur chiffre d’affaires réalisé en France. Pour Orange, cette pénalité représenterait environ un demi-milliard d’euros. La haute autorité administrative entend ainsi se prémunir contre d’éventuels retards dans les travaux prévus, et obliger les deux opérateurs à tenir leurs engagements respectifs.
Un marché ouvert
Parallèlement à ce nouvel accord, les deux autres opérateurs, Free et Bouygues Telecom, continuent d’avoir la possibilité d’offrir eux aussi leurs services aux futurs abonnés dans cette zone moyennement dense. L’opérateur Free a d’ailleurs informé l’ARCEP, en même temps qu’Orange et SFR, qu’il allait utiliser pour se développer les services des Réseaux d’Initiative Publique (ou RIP). Ces derniers sont principalement déployés dans les zones rurales, par la société Altitude Infrastructures. Celle-ci a déjà déployé un réseau de fibre optique dans 19 départements et dans deux communautés d’agglomération. Les travaux déjà réalisés par Altitude Infrastructures représentent à ce jour un déploiement d’un total de trois millions de prises.