Les mobilités douces répondent à de nombreuses attentes locales. Elles améliorent la santé, le climat et la qualité de l’espace public. Marche et vélo peuvent devenir la norme sur de nombreux trajets. Les communes disposent de leviers concrets pour encourager ces pratiques.
Relier mobilités douces et stratégie globale des déplacements
Les mobilités douces ne forment pas un sujet isolé. Elles s’inscrivent dans les plans de mobilité locale . Elles participent de la vision décrite dans l’article pilier Mobilités du quotidien .
Elles se combinent avec les transports publics et le stationnement.
Créer des cheminements piétons continus et confortables
La marche concerne presque tous les déplacements de la journée. Pourtant, certains cheminements restent peu agréables ou dangereux.
La commune peut améliorer la continuité des trottoirs. Elle élargit certains passages trop étroits. Elle sécurise les traversées proches des carrefours.
Elle veille aussi à l’ accessibilité pour tous .
Développer un réseau cyclable cohérent
Le vélo gagne des utilisateurs dans de nombreux territoires. Il reste souvent limité par des ruptures d’itinéraires.
La commune peut créer un réseau cyclable hiérarchisé. Elle relie centres-villes, quartiers et équipements structurants. Elle choisit des itinéraires calmes lorsque c’est possible.
Elle complète ces axes par des aménagements ponctuels sécurisants.
Organiser le stationnement vélo
Sans stationnement adapté, le vélo progresse difficilement. Les usagers recherchent des arceaux sûrs et proches des destinations.
La commune installe des appuis vélos près des commerces et services. Elle propose aussi des parkings sécurisés dans certains lieux.
Elle peut associer les entreprises à cette démarche.
Apaiser la circulation pour favoriser marche et vélo
L’apaisement de la circulation soutient les mobilités douces. Des vitesses plus faibles réduisent les risques d’accident.
La commune met en place des zones 30 dans certains secteurs. Elle crée aussi des zones de rencontre dans les rues les plus étroites.
