En pratiquant des coupes douces de sapins dans les forêts on protège la biodiversité

Ménager les sapins : privilégier les prélèvements doux dans les forêts

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Ménager les sapins : empêcher les coupes rases

 

A l’heure où la demande en arbres de Noël a cessé, il est important de rappeler qu’il faut ménager les sapins. En effet, l’exploitation de ces conifères doit aussi respecter des principes de maintien de la biodiversité. En tenant compte, d’après les experts forestiers, de ressources qu’il faut éviter d’épuiser. Afin d’obtenir une exploitation plus durable et harmonieuse de ces arbres festifs. Sur ce point, l’Allemagne nous montre l’exemple.

 

Une ancienne tradition

En empêchant les coupes rases des sapins dans les forêts, on protège mieux la biodiversité.

En empêchant les coupes rases des sapins dans les forêts, on protège mieux la biodiversité.

Dans les Vosges, jusqu’à la plaine d’Alsace, la production de sapins est une tradition qui remonte aux années 1500. Ici, génération après génération, le sapin français cohabite avec bonheur avec son cousin américain, le pin Douglas. Il faut préciser que dans cette région, les sylviculteurs savent comment faire prospérer ces deux familles d’arbres. Et ménager les sapins. En employant la manière douce. Afin d’obtenir des spécimens de grande qualité. Cela, en reproduisant un modèle économique venu d’Allemagne. Basé sur des principes moins productivistes que ceux suivis par certains producteurs français. Notamment, en évitant les plantations dites « monospécifiques ». Néfastes à la biodiversité. Surtout si ensuite on coupe trop vite les sapins produits.

Une régénération plus naturelle

A l’inverse des coupes rases, une régénération plus naturelle est tout à fait possible. Car en laissant mourir certains arbres, cela nourrit le cycle naturel des forêts. Entre autres, grâce à l’humus fourni aux sols par les bois morts. De plus, en pratiquant aussi volontairement des coupes irrégulières. Ce qui, au final, entraîne un processus écologique stable. Qui favorise une diversité génétique d’arbres plus résistants. En permettant également d’obtenir des sapins mieux ancrés dans les sols. Ce qui est très utile en cas de tempêtes. A l’inverse du résultat obtenu avec des prélèvements trop systématiques. Faits en trop grande quantité. Enfin, cette gestion plus douce des forêts, pour ménager les sapins, permet aussi de limiter la prolifération des parasites. Souvent préjudiciables à la bonne santé des arbres. Par conséquent, la sylviculture douce n’a que des avantages.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.


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