Hausse annuelle de l’électricité : un processus en cours
Au cours des quatre années à venir, une hausse annuelle de l’électricité semble incontournable. Cela, en raison d’une transition énergétique qui va s’accélérer. De fait, elle est déjà lancée. Celle-ci mettra l’accent sur un essor majeur de l’électricité renouvelable.
Des tarifs sous contrôle
Dans cette perspective, la Commission de Régulation de l’Energie est en train d’interroger les principaux acteurs du marché de l’électricité. Pour mieux anticiper les futures hausses des tarifs à appliquer. Cependant, ces derniers devront se justifier par des investissements concrets. Jugés absolument nécessaires. Et uniquement réalisés pour optimiser l’usage des réseaux existants. Déjà , une prochaine hausse a été envisagée. Pour les Tarifs d’Utilisation des Réseaux Publics de Distribution d’Electricité. En principe, elle devrait atteindre environ 4,2 % par an. Cela, pendant une période comprise entre 2021 et 2024. Ce qui revient à une évolution moyenne de 1,4 % par an. D’après les calculs provenant de la Commission de Régulation de l’Energie. De fait, ces nouveaux tarifs devraient s’appliquer au plus tard le 1er août 2021. En fonction d’un barème final, supervisé par le Conseil Supérieur de l’Energie.
Des augmentations contenues
Pour justifier de prochaines augmentations, le groupe Enedis a annoncé qu’il allait à l’avenir fortement investir dans la production des énergies renouvelables. Ainsi, selon l’un de ses communiqués, cet investissement devrait s’élever sur quinze ans à 69 milliards d’euros. Notamment, afin de moderniser le réseau actuel. Et aussi d’améliorer les raccordements nécessaires à une production plus décentralisée. Cependant, Enedis assure qu’il s’efforcera de faire en sorte que « […] toute hausse tarifaire soit justifiée […] ». Cela, afin de limiter ses tarifs à « […] des hausses de coûts inévitables et limitées au strict nécessaire. » De plus, ce surcoût devrait aussi permettre de satisfaire les besoins de clients supplémentaires. Estimés à 0,9 % chaque année. Cela, entre 2021 et 2024.
Des hausses inévitables
De fait, globalement, le total des puissances demandées sur le territoire devrait augmenter. Ce qui, en pratique, devrait effectivement engendrer pour les usagers de futures hausses. Celles-ci devraient se stabiliser entre 15 et 23 euros par an. Bien que certaines estimations envisagent plutôt un bond de 50 euros annuels. En raison d’un usage de l’électricité qui s’est intensifié. Cela, pendant les deux confinements successifs.
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