Besançon s’engage dans la lutte contre le réchauffement climatique en étoffant sa forêt. La ville annonce qu’elle va planter 8.000 nouveaux arbres dans la forêt de Chailluz. Ainsi, ce programme forestier permettra à la région d’améliorer l’apport naturel en carbone fourni par ces arbres. Comme l’a annoncé dans un récent communiqué Anne Vignot, la maire écologiste de la ville.
Une climatisation naturelle
Les bénéfices apportés par les arbres en matière de régulation des températures sont multiples. En effet, ils contribuent à limiter les températures élevées, en empêchant des concentrations trop importantes de chaleur. Notamment, grâce à l’humidité contenue dans leurs feuilles et à l’ombre qu’ils fournissent aux sols. Ce qui évite un dessèchement trop rapide. Ainsi, lorsqu’elles sont suffisamment denses, les forêts jouent un rôle de climatiseurs spontanés. Déjà forte d’une surface de 2.000 hectares de forêts, Besançon possède l’une des plus grandes surfaces boisées communales de France. Désormais, presqu’un quart de cette superficie sera laissé dans son état naturel. Sans aucune exploitation forestière particulière. Cela, afin d’augmenter la production de carbone, tout en protégeant la biodiversité forestière.
En parallèle, ce repos accordé à une partie de la forêt permettra d’effectuer sur place des observations scientifiques. Et d’implanter de nouveaux arbres, comme des chêne pubescents. Ainsi, ce programme pour lutter contre le réchauffement climatique aidera à mieux contrôler de futures canicules. Celles-ci ayant auparavant asséché la forêt de Chailluz.
Besançon lutte contre le réchauffement climatique en prévision des futures canicules
Besançon lutte également contre le réchauffement climatique en plantant 500 arbres en centre-ville. La ville veille à diversifier les essences pour obtenir une meilleure robustesse de ses espaces verts. Ce programme a concerné en majeure partie les parcs, à 85 %, et les rues, pour 15 % d’entre elles. Ainsi, cela évite les concentrations de chaleur dans les espaces publics. Ces derniers bénéficiant d’une meilleure protection lors des mois les plus chauds.
A ce sujet, Anne Vignot a précisé qu’elle veillait à ce que tous les emplacements de la ville pouvant accueillir des arbres soient identifiés. Cela, afin que le « […] patrimoine arboré public et privé existant soit protégé et intégré aux aménagements. » Enfin, la ville de Besançon s’efforce aussi de protéger autant que possible sa biodiversité. En effet, cela lui permet, entre autres, de mieux lutter contre certains insectes parasites. Notamment, les scolytes. Ces derniers causant de nombreux dégâts sur les ormes. Un fléau qui touche déjà toute la France.
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