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Le lancement de StopCovid a été validé par la CNIL.

Lancement de StopCovid : la CNIL a finalement approuvé l’application

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Lancement de StopCovid : un traçage basé sur le volontariat

Après de multiples débats et hésitations, le lancement de StopCovid, l’application gouvernementale toujours controversée, aura bien lieu. Elle permettra à ses utilisateurs de conserver une trace de leurs échanges avec d’autres usagers, rencontrés durant les quinze derniers jours.

Le respect de la vie privée

Avant-hier, la CNIL a finalement permis le lancement de StopCovid, l’application de traçage attendue par le Gouvernement. Cette application française a pour objectif de renforcer la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Cela, en aidant à détecter ses chaînes de transmission. Après analyse, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés a jugé que cet outil de traçage respectait les dispositions législatives qui protègent la vie privée. Néanmoins, la Commission a formulé plusieurs recommandations pour optimiser le fonctionnement de StopCovid, dès son activation.

Une application qui utilise les contacts récents jugés à risque

Le lancement de StopCovid va permettre à ses utilisateurs de conserver une trace concernant les autres usagers croisés pendant les deux dernières semaines. Plus précisément, ceux qui sont restés à moins d’un mètre d’eux, pendant au moins quinze minutes. Si un utilisateur découvre qu’il a été contaminé par le Covid-19, il pourra ensuite prévenir les personnes avec lesquelles il est resté en contact. Cela, en les informant par l’intermédiaire de StopCovid. La CNIL a estimé que les concepteurs de l’application avaient prévu un nombre suffisant de sécurités pour éviter tout abus.

Lancement de StopCovid avec la garantie de ne pas utiliser la géolocalisation

A ce jour, le lancement de StopCovid suscite toujours de fortes craintes auprès d’un nombre important de défenseurs de la vie privée. Ce, malgré l’engagement pris de ne pas utiliser la géolocalisation. Néanmoins, ses opposants redoutent que ce type d’outil de traçage serve progressivement à instaurer une société qui pratiquera une surveillance intrusive. Par la suite, cela risquerait d’exercer un contrôle sur toutes nos activités publiques, mais aussi privées. Cela, en utilisant des systèmes numériques automatisés. Pour dissiper ces craintes, la CNIL a demandé une « amélioration de l’information fournie aux utilisateurs ». A savoir, celle qui concerne les « […] conditions d’utilisation de l’application et des modalités d’effacement des données personnelles. »

Une protection renforcée des mineurs

Le lancement de StopCovid vient de recevoir l'accord de la CNIL.

Le lancement de StopCovid vient de recevoir l’accord de la CNIL.

Par ailleurs, la CNIL souhaite aussi que les informations spécifiques à l’usage de StopCovid soient fournies aux « mineurs et parents de mineurs ». Enfin, la Commission réclame que le décret qui officialisera cette application comporte « […] un droit d’opposition et un droit à l’effacement des données pseudonymisées enregistrées ».

Uniquement sur la base du volontariat

Dès ce week-end, StopCovid pourrait être proposée dans les magasins qui vendent les applications conçues par Apple et Google. Son fonctionnement utilise la technologie Bluetooth. Celle-ci permet à des appareils électroniques de communiquer entre eux, lorsqu’ils sont peu éloignés les uns des autres. Désormais, le Parlement doit encore voter son approbation concernant le lancement de StopCovid.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur la question des Français à risque concernés ou pas par l’application StopCovid
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi de lire l’article du site PhonAndroid


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.