Repas végétariens dans les cantines. L’article 24 de la loi Egalim instaure d’ici 2022 l’obligation pour la restauration collective d’un objectif chiffré de produits bio. Elle prévoit également l’expérimentation de repas végétariens. Certaines communes, comme Lille, n’ont pas attendu 2022.
Projet de loi agriculture et alimentation
L’objectif de la loi agriculture et alimentation est de mieux rémunérer les agriculteurs et d’agir pour une alimentation saine et solidaire. Date clé : le 30 novembre dernier. Date de la publication au Journal Officiel de la « loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous ». Issue des États Généraux de l’Alimentation, elle fixe des objectifs précis, notamment en ce qui concerne la restauration collective. Elle oblige à introduire 20% de produits bio et un repas végétarien par semaine. Principales impactées : Les cantines scolaires même si certaines communes n’ont pas attendu cette législation pour agir. En effet, l’objectif de proposer des produits bio à la cantine est déjà mis en place dans de nombreux établissements même si la proportion reste assez faible. Seulement 3% des restaurations collectives proposent aujourd’hui du bio.
Du bio et des repas végétariens à la cantine
L’article 24 de la loi Egalim instaure d’ici 2022 l’obligation pour la restauration collective d’un objectif chiffré de produits bioAvec la loi Egalim, les collectivités locales disposent désormais d’un outil essentiel pour la gestion des restaurations collectives. Elles connaissent aujourd’hui les objectifs clairs. Ils concernent la qualité, le local ou le bio dans les cantines scolaires. Cette loi prévoit donc l’objectif de 50% de produits issus de l’agriculture biologique à l’horizon 2020. Objectif incluant au moins 20% de bio. L’article 28 de la loi va également interdire différents ustensiles en plastique à échéance 2020 et 2025. Les responsables de restauration collective devront informer les usagers sur le respect de la qualité alimentaire et nutritionnelle des repas servis. Enfin il faudra, à terme, lutter contre le gaspillage alimentaire.
Des communes qui prennent de l’avance
Dès le 1er novembre 2019, les cantines scolaires devront proposer au minimum un repas végétarien par semaine aux écoliers. Beaucoup d’entre elles ont déjà pris de l’avance et proposent même des repas végétariens. C’est l’exemple de Lille et ses repas sans viande et sans poisson deux jours par semaine. La commune vient d’être récompensée pour cette initiative. L’association Greenpeace vient en effet de décerner à Lille la première écharpe « Cantine Verte » pour son engagement écologique et en faveur du « mieux manger ».
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