Cropped La 4g Augmente E De Free Mobile Est Une Version Turbo De La 4g Classique

La 4G augmentée : le nouveau choix sur lequel mise Free

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La 4G augmentée : vers des débits plus musclés

A l’avenir, les débits fournis en 4G par Free Mobile vont nettement s’améliorer. Cela, grâce à une version turbo de la 4G, une 4G augmentée qui n’a pas encore révélé tout son potentiel. Ainsi, cette alternative à la 5G va fournir aux clients de Free une qualité de service largement supérieure.

Des extensions possibles

Dans l’univers des télécoms, la 5G est désormais considérée comme la prochaine étape capable de booster ce secteur, très concurrentiel. Néanmoins, la technologie 4G n’a pas encore dit son dernier mot. De fait, il lui reste encore à conquérir certains territoires, les fameuses zones blanches. Aujourd’hui, cette situation de carence handicape toujours le quotidien de nombreux habitants. De plus, la 4G peut encore améliorer ses performances actuelles, en proposant des débits plus élevés. En effet, une extension technique de la 4G existe. Cette 4G augmentée se nomme la LTE-Advanced, abréviation de Long Term Evolution Advanced. Plus simplement appelée la 4G+, cette 4G augmentée permet d’atteindre des débits de 1 Gbit par seconde. Comparativement, la 4G classique n’obtient que des débits d’environ 150 Mbit/s. Ainsi, la 4G+ permet d’être six fois plus rapide. De plus, il existe une version encore plus performante de cette technologie : la 4G++. C’est sur ces deux extensions possibles de la 4G traditionnelle que Free Mobile a décidé de renforcer ses réseaux. Et par ce moyen, la satisfaction de sa clientèle.

Un réseau qui se renforce

La 4G augmentée va permettre à Free d’offrir une meilleure qualité de service à ses clients.

Actuellement, Free Mobile est en train de renforcer son réseau, afin qu’il soit compatible avec les technologies 4G+ et 4G++. Ainsi, à ce jour, 60 % des sites de l’opérateur admettent déjà cette possibilité. Concrètement, cela se traduit par l’utilisation d’un cumul de trois bandes de fréquences. Plus précisément, les segments 700 MHz, 1800 MHz et 2,6 GHz. Pour chacun d’eux, Free a déjà déployé des milliers de sites, prêts à recevoir la 4G augmentée. En utilisant ce type de réseau, un client de Free peut bénéficier d’un débit supérieur pouvant aller, en théorie, jusqu’à 440,55 Mbit/s. Cependant, pour en profiter, il faut qu’il se serve d’un smartphone compatible et qu’il se trouve dans une zone où le déploiement de l’opérateur est suffisant. Techniquement parlant, il faut aussi que le smartphone utilisé soit prévu pour la bande des 700 MHz, également nommée « bande B28 ».

Une technique d’optimisation

Pour pouvoir fournir des liaisons en 4G augmentée, Free Mobile utilise le système du multiplexage. Ainsi, son but est de pouvoir augmenter ses débits actuels. Cette optimisation est possible grâce à un procédé de bascule, baptisé « MIMO 4×4 ». Il utilise la technologie dite Multiple-Input Multiple-Output. En fait, il s’agit d’une modulation d’amplitude « en quadrature ». Cette technique consiste à combiner un système d’antennes multiples de façon simultanée. Ainsi, l’envoi et la réception des données bénéficient d’un spectre d’ondes plus large et plus stable. Globalement, cela améliore la qualité des communications et leur débit. Par ailleurs, cette technologie permet de servir un nombre accru d’utilisateurs. A condition toutefois qu’ils utilisent un téléphone mobile compatible avec ce système. Par ailleurs, il faut se trouver à proximité d’une antenne admettant la bande 700 MHz et appartenant au réseau Free Mobile. En cumulant ces conditions favorables, le gain de la qualité des communications est alors évident. Selon l’ARCEP, il peut atteindre jusqu’à 33 %. La 4G++, véritablement augmentée, est donc une technologie qui a de l‘avenir.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.


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