Investissements étrangers : un gage de bonne santé économique.
Une récente étude de l’agence Business France a fait apparaître que les projets d’investissements étrangers en France avaient presque atteint le nombre flatteur des 1.300. Ce résultat très positif marque une hausse annuelle de 16 % d’activité dans ce secteur. Un succès que l’Hexagone n’avait pas connu depuis une dizaine d’années.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire n’a pas manqué de saluer cet essor dynamique de l’attractivité française, enfin redevenu palpable. Cette attirance est plébiscitée en priorité par les Américains, qui se montrent particulièrement enthousiastes vis-à-vis de notre pays, à travers leurs nombreux projets. Cette progression, due à des engagements de 54 nationalités différentes, place l’Hexagone en deuxième place des pays européens, juste derrière l’Allemagne.
Dans le détail, l’année 2017 a enregistré 1.298 projets d’investissements étrangers, contre seulement 1.117 l’année précédente. Ces décisions vont avoir des conséquences extrêmement bénéfiques en matière d’emploi. Elles devraient en effet permettre de créer ou de conserver environ 33.500 postes sur notre territoire. Pour Bruno Le Maire, cet engouement international est dû à « […] la reconnaissance du travail des Français […] ». L’Île-de-France joue un rôle moteur dans cette attractivité retrouvée, parvenant à attirer à elle seule environ un tiers des investissements internationaux, qui ont atteint le nombre de 416.
Dans le peloton de tête des pays investisseurs, on trouve à la première place les Américains, redevenus très enthousiastes, devant les Allemands, ancrés dans le secteur industriel, et les Italiens.
Le Japon se distingue comme le premier investisseur asiatique, se hissant en cinquième position. Un classement dû à son projet d’implanter à Onnaing une usine de fabrication d’automobiles Toyota. Cet investissement a été évalué à 400 millions d’euros.
Le principal secteur qui va profiter de cette montée en puissance des capitaux étrangers sera celui de l’industrie, avec un développement marqué dans diverses activités de production. Ainsi, la métallurgie, la construction automobile, l’élaboration de produits chimiques, l’aéronautique et les produits agroalimentaires devraient être les grands bénéficiaires de l’ensemble de ces apports internationaux.