Infractions routières : un autre moyen de les voir de loin
Bientôt, les radars ne seront plus la seule technique pour enregistrer les infractions routières. En effet, un nouvel appareil risque de les supplanter progressivement : le drone. Récemment, des policiers spécialisés dans la détection des excès de vitesse ont vérifié la redoutable efficacité d’un robot volant, spécialement équipé.
Une alternative performante
On sait que les drones servent déjà effectuer de nombreuses surveillances. Notamment pour protéger des sites sensibles (usines, centrales nucléaires, etc.) contre des incursions. Ainsi, l’idée de s’en servir pour relever des infractions routières était logique. Désormais, la police de la route sait qu’elle pourra aussi compter sur ce type de robot volant. En effet, il offre une excellente alternative aux radars classiques. Cela s’est vérifié en mai dernier, grâce à un nouveau dispositif aérien. Celui-ci a été testé dans l’Essonne. Rapidement, un drone équipé d’une puissante caméra a donné satisfaction aux policiers chargés de réprimer les excès de vitesse. A l’avenir, cette nouvelle façon de procéder devrait être adoptée par la police pour surveiller autrement les chauffards.
Un test concluant sur les infractions routières
Désormais, la police devrait utiliser plus de drones pour surveiller les infractions routières.
L’un des tronçons de l’A216 est connu pour sa dangerosité, tout en étant difficile à surveiller. Dernièrement, il a été choisi pour effectuer un premier test de contrôle par drone. Très concluant, cet essai a permis à la police de vérifier que détecter les infractions routières avec cet appareil était vraiment productif. En effet, en à peine deux heures, le drone utilisé a validé plus de 60 infractions. Ce résultat représente plus du double du résultat obtenu par des radars classiques, durant le même temps.
Une nouvelle surveillance des infractions routières
Ainsi, avec un appareil capable de filmer à plus d’un kilomètre de distance, le contrôle routier prend une nouvelle dimension. De plus, un drone n’est pas détectable par les applications et appareils habituellement utilisés pour signaler des zones ayant des radars (Coyote, etc.). A l’avenir, cette nouvelle surveillance aérienne devrait limiter les comportements à risques des motards et des automobilistes. De fait, ils seront contraints à une vigilance accrue.
De nouvelles applications
Depuis peu, l’utilité des drones séduit tellement la police qu’elle organise de nombreux stages pour former des policiers dronistes. Certaines de ces formations sont destinées à renforcer la répression des infractions routières. Cependant, elles peuvent aussi servir à remplir d’autres missions, également discrètes. Par exemple, celles habituellement attribuées aux agents de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure, la DGSI. Ces policiers, soucieux de leur anonymat, sont très intéressés par les capacités des drones. Car ils peuvent s’en servir pour filmer furtivement des suspects, à leur insu. Ainsi, ces appareils fournissent un soutien utile pour des missions de surveillance. Leur avantage est d’être discrets et difficiles à repérer. Pour la DGSI, souvent chargée d’anticiper des actions violentes (terrorisme, casse en réunion), les drones sont également des outils précieux.
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- Le Bulletin des Communes suggère aussi l’article du Point