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Les incertitudes du Brexit inquiètent toute la filière de la pêche française.

Incertitudes du Brexit : des quotas de pêche à redéfinir

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Incertitudes du Brexit : un secteur entier dans l’attente

A cause du Brexit, la France et le Royaume-Uni vont nécessairement devoir instaurer de nouveaux accords de pêche. En attendant, les incertitudes du Brexit inquiètent beaucoup la filière professionnelle des pêcheurs français. Notamment au niveau des quotas de pêche et d’un futur bouleversement douanier.

Divers scénarios possibles

En théorie, une nouvelle réglementation, définie au sein de l’Union européenne, devra être finalisée avant le 1er juillet 2020. En effet, après le Brexit, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers. Or, la pêche dans les eaux d’un pays tiers est interdite. Sauf accord conclu avec ce dernier. Moralité, le maintien des accès de pêche réciproques, pendant cette période de transition prévue jusqu’à fin 2020, va nécessiter des négociations. A terme, la pêche des navires européens, donc des bateaux français, pourrait devenir interdite dans les eaux britanniques. Réciproquement, la pêche des navires britanniques dans les eaux européennes pourrait elle aussi devenir proscrite. De simples hypothèses, tant que les incertitudes du Brexit demeureront.

Dans l’attente d’un accord clair

En attendant un accord bien défini, le gouvernement britannique maintient pour l’instant l’accès à ses eaux des navires communautaires. Par la suite, un dispositif d’indemnisation pour les navires qui ne pourraient plus pêcher serait envisageable. Ce, pour limiter le report d’activité vers d’autres zones de pêche. Cela fournirait alors une solution aux navires qui n’auraient pas d’autres alternatives dans les eaux européennes. Cependant, le Royaume-Uni pourrait également décider de maintenir certains droits d’accès spécifiques à ses eaux. Pour l’instant, ces questions résument les principales incertitudes du Brexit.

Une réglementation en suspens

Les incertitudes du Brexit soulèvent de nombreuses interrogations pour les pêcheurs français.

En attendant, tant que le Royaume-Uni n’est pas officiellement sorti de l’Union européenne, il reste un Etat membre de l’UE à part entière.
Actuellement, l’accès aux eaux britanniques et la répartition des droits de pêche, définis par une réglementation précise, sont toujours en suspens. De ce fait, le partage des futurs quotas de pêche reste encore à préciser. Pour le moment, depuis le début des échanges sur le Brexit, la position de l’Union européenne n’a pas changé. A savoir, qu’elle n’engagera des négociations concrètes que lorsque les conditions du retrait du Royaume-Uni seront clarifiées. Mais pour le moment, les incertitudes du Brexit demeurent entières.

Vers des accords obligatoires

Aujourd’hui, la pêche est un thème qui, tel qu’il a été décrit dans la Déclaration sur les relations futures entre les Etats membres, reste prioritaire pour l’UE. Pour la France, sa future relation avec le Royaume-Uni, en matière de quotas de pêche autorisés, nécessitera forcément des accords. Ce, dans de très nombreux domaines (droits de douane, contrôles sanitaires, préparation du poisson, conservation, etc.). De ces accords, une nouvelle relation devrait naître entre les deux pays. Actuellement, tout le secteur français de la pêche espère que cette relation restera durable et équilibrée, après les incertitudes du Brexit. Mais dans quels termes précis ? L’avenir devrait bientôt le dire.

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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.