Hyperloop TT : un projet ferroviaire futuriste qui avance en région toulousaine.
Hier, le sommet des start-up, organisé par le magazine Challenges, s’est déroulé à Toulouse. L’occasion pour Bibop Gresta, le cofondateur du projet de train hypersonique Hyperloop TT, d’expliquer et de montrer que les tests menés sur ce futur moyen de transport ultrarapide avançaient de façon prometteuse.
Présenté comme une « Expérience incroyable », ce train suscite de nombreuses questions et interrogations. Il intéresse en effet de nombreux pays, et un premier contrat aurait déjà été signé pour son exploitation commerciale aux Émirats arabes unis.
Des essais décisifs vont bientôt être menés sur la base de Toulouse- Francazal, dans la région Occitanie. L’objectif à atteindre maintenant est de vérifier à quelle vitesse les « capsules » Hyperloop peuvent véritablement circuler aujourd’hui.
Elon Musk, le célèbre entrepreneur californien à l’origine de ce projet, a récemment annoncé sur Twitter que de récents tests pourraient permettre à court terme d’atteindre entre 400 et 500 km/heure. C’est moins que les 1.200 km/heure qui avaient été annoncés à l’origine, mais cela reste très encourageant. Cela montre en tous cas que ce projet avance à grands pas et qu’il est en bonne voie.
À terme, ce nouveau type de train, qui pourrait concurrencer l’avion, devrait pouvoir faire voyager de nombreux passagers dans des tubes construits sous vide. Les réseaux ainsi créés pourraient alors relier dans des temps records des grandes villes distantes de plusieurs dizaines ou de centaines de kilomètres.
La vitesse maximale à laquelle les promoteurs de ce nouveau moyen de transport hypersonique espèrent pouvoir le propulser a été fixée à 1.223 km/heure.
Faisant preuve d’une ambition à toute épreuve, Bibop Gresta a affirmé qu’Hyperloop possédait tous les atouts nécessaires pour devenir un moyen de transports plus rentable que le métro ou le train traditionnel. D’après lui, il sera également plus sûr que l’avion et entraînera une pollution sonore plus réduite. Particulièrement écologique, l’Hyperloop sera alimenté soit par des panneaux solaires, soit par des éoliennes, ou encore grâce à de l’énergie géothermique. Les volumes possibles de passagers transportés par ce nouveau moyen ont été fixés à « 68.000 par jour ».
Depuis plusieurs semaines, la société Hyperloop TT a installé un centre de recherche et de développement sur l’ancienne base aérienne de Toulouse-Francazal pour parachever ses derniers essais.
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- L’article du Figaro sur ces nouveaux prototypes