Le 18 septembre 2025, une mobilisation syndicale nationale appelle les Français à une grève et à des manifestations massives. L’objectif : rejeter les mesures budgétaires jugées injustes et réclamer un budget plus équitable, centré sur la justice sociale et le renforcement des services publics. Plusieurs syndicats unissent leurs forces dans cette lutte. En Alsace, des rassemblements sont prévus à Strasbourg et Mulhouse, signalant une journée d’action cruciale pour l’avenir des politiques publiques et des droits des travailleurs.

Une Mobilisation Syndicale Nationale Pour un Budget Juste

Après la forte mobilisation du 10 septembre qui a rassemblé entre 200 000 et 250 000 manifestants, la coalition syndicale s’est renforcée. Huit organisations majeures (dont la CGT, CFDT, FO, FSU et Solidaires) appellent à poursuivre la lutte contre l’austérité, les inégalités, et la remise en cause des droits sociaux. Ce large front syndical dénonce les coupes budgétaires et les réformes, qui pénalisent les travailleurs, les précaires, les retraités et les malades.

Les syndicats reprochent au gouvernement de vouloir faire des économies sur le dos des citoyens les plus fragiles. Parmi les mesures contestées figurent la suppression initiale de deux jours fériés, des restrictions sévères dans les services publics, une réforme de l’assurance chômage, et la hausse des franchises médicales. Cette politique est jugée « brutale et profondément injuste » par les organisations, qui exigent une redistribution fiscale plus équitable, notamment une réduction des avantages pour les riches et la révision des aides aux grandes entreprises.

Les Syndicats Alsaciens Mobilisés et Determinés

Dans la région Alsace, la mobilisation est particulièrement forte avec plusieurs syndicats locaux qui renforcent l’appel national. Des rassemblements sont organisés à Strasbourg et Mulhouse, avec des rendez-vous fixés place de la République et au square de la Bourse. Les représentants syndicaux, comme Laurent Feisthauer (CGT Bas-Rhin), insistent sur le fait que la nomination récente d’un nouveau Premier ministre ne change rien tant que les économies imposées ne prennent pas en compte leurs revendications.

Pour eux, la suppression des jours fériés n’était qu’un « épouvantail », un symbole dans cette bataille plus vaste sur le budget de l’État et la justice sociale. L’appel à la grève du 18 septembre est donc perçu comme une étape déterminante. Plus de secteurs sont impliqués qu’en début de mois, incluant également les syndicats étudiants et lycéens, ce qui laisse présager une mobilisation plus large et plus déterminée.

Conséquences Prévues et Perturbations Dans les Services Publics

La journée du 18 septembre s’annonce marquée par des perturbations importantes dans les services publics. La grève, soutenue par de nombreux secteurs, devrait toucher les écoles maternelles et élémentaires, les cantines, les transports urbains, ainsi que les TER. Les usagers seront informés à l’avance des impacts sur les trains et sur le transport local.

Le secteur culturel est également concerné, notamment au Théâtre national de Strasbourg, où l’incertitude plane quant au maintien des représentations. En outre, plusieurs pharmacies et cabinets de kinésithérapeutes pourraient fermer en protestation contre les mesures d’économie imposées par le gouvernement. Ces actions témoignent d’un mécontentement profond face à ce que beaucoup perçoivent comme une politique d’économies injustes et déséquilibrées.

Une Lutte Pour un Budget Plus Solidaire et Respectueux des Droits

La mobilisation du 18 septembre est plus qu’une simple contestation budgétaire : elle incarne une exigence forte de transformation sociale. Les syndicats demandent un budget à la hauteur des missions des services publics et qui garantit la justice fiscale. Ils rejettent l’idée de faire payer toujours les mêmes populations, au profit des intérêts financiers des plus riches.

Ce combat s’inscrit dans la continuité d’un mouvement social largement suivi en 2023 contre la réforme des retraites. Il témoigne d’une volonté collective de défendre les acquis sociaux, de protéger les plus vulnérables et d’assurer un avenir fondé sur la solidarité. Le succès de cette mobilisation dépendra de la capacité des différents acteurs à se rassembler et à peser sur les choix politiques à venir.

Le 18 septembre 2025, la France se prépare à une journée de mobilisation intensive contre un projet de budget perçu comme inéquitable. La coalition syndicale la plus large depuis des années appelle à la grève et aux manifestations, notamment en Alsace, pour défendre les services publics et les droits sociaux. Face aux mesures budgétaires controversées, la demande est claire : instaurer un budget juste, qui soutient réellement la solidarité et la justice fiscale. Cette mobilisation, renforcée par l’appui d’étudiants et de secteurs variés, pourrait marquer un tournant dans le débat politique et économique du pays. Les perturbations attendues traduisent un profond mécontentement, mais aussi une forte détermination à faire entendre la voix des citoyens et des travailleuses et travailleurs.