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Des festivals d'automne pourraient remplacer les dates annulées cet été.

Festivals d’automne : des reports envisagés comme seule alternative

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Festivals d’automne : des décalages encore possibles

 

Face à la nécessité d’interdire les grands rassemblements, des festivals d’automne inattendus pourraient bientôt se tenir. Cela, pour empêcher une deuxième vague de l’épidémie de coronavirus. De fait, un grand nombre des festivals d’été ne pourra pas avoir lieu normalement. Ainsi, le Festival d’Avignon, les Francofolies de La Rochelle, ou encore les Vieilles Charrues, font partie des grands noms qui ont dû se résoudre à abandonner leur programmation.

 

Des annulations inévitables

Comme Emmanuel Macron l’avait annoncé lors de ses allocutions télévisées, de nombreux grands rassemblements festifs ne pourront pas se dérouler pendant les vacances. De fait, cette restriction s’étendra au minimum jusqu’à la mi-juillet. Face à cette impossibilité sanitaire, certains ont déjà admis un changement de planning. Pour preuve, ils ont même annoncé qu’ils préféraient garantir un déroulement normal, mais l’année prochaine. Notamment, Solidays et Solidarité Sida. Cela, en appliquant une formule de report des billets achetés. Ce qui éviterait aux organisateurs un très coûteux remboursement. Mais d’autres espèrent encore qu’un décalage sera envisageable. Ce qui les transformerait en festivals d’automne. Juste repoussés. Mais il reste à vérifier si les festivaliers seront d’accord.

Des exceptions réalistes ?

Des festivals d'automne, pour remplacer les événements habituels de l'été, sont envisagés.

Des festivals d’automne, pour remplacer les événements habituels de l’été, sont envisagés.

Aujourd’hui, quelques espoirs s’accrochent à de rares exceptions. Par exemple, celle du Tour De France, qui a été maintenu fin août-début septembre. Mais cette formule de retardement peut-elle convenir à de très grands festivals ? Où, par définition, d’énormes regroupements de public seront attendus ? Malheureusement, ce pari reste très aléatoire. Car même pour le mois de novembre, qui peut prédire aujourd’hui la situation sanitaire du pays ? De plus, à quoi servirait de vouloir maintenir à tout prix des dates, si l’on doit les annuler ensuite à la dernière minute ? Sans parler d’une ambiance qui risquerait d’être fortement dégradée, en raison d’une crainte latente d’être contaminé.

Des circonstances très compliquées

En étant planifiés en octobre, certains événements croient encore pouvoir se maintenir. Par exemple, à Paris, Jazz à Saint-Germain des Près et La Voix Est Libre. Idem pour We Love Green, qui mise sur un report en septembre, pour pouvoir échapper à la suppression de leur édition de 2020. Quitte à modifier leur format initial. D’ailleurs, peut-être que le mastodonte Rock en Seine suivra cette même tendance. En tous les cas, pour l’instant, la plupart des stars prévues semblent être prêtes à jouer le jeu. Mais malgré ces initiatives sporadiques, il ne faut pas se leurrer.

Les conséquences financières d’un été sans festivals majeurs seront malgré tout très dures. Car les festivals d’automne qui se maintiendront ne pourront pas tout rattraper. Et le Fonds d’aide aux artistes, piloté par le Ministère de la Culture, ne pourra sans doute pas absorber toutes les pertes subies. De plus, une inconnue préoccupante subsiste : quand les spectateurs seront-ils prêts à accepter de nouveaux rendez-vous, bien qu’ils en aient envie ?



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.