Experts du numérique : des envies de carrières internationales
Les experts du numérique français avouent être tentés par une carrière à l’étranger. De préférence dans un pays francophone. La raison ? L’envie d’acquérir de nouvelles compétences. Ainsi, ces professionnels veulent conserver l’avantage d’un savoir le plus actualisé possible.
Des envies d’ailleurs
Selon une enquête réalisée par le cabinet BCG et le site Cadremploi, environ 70 % des experts du numérique français souhaitent tenter leur chance à l’étranger. D’une part, leur aspiration montre qu’ils ont conscience d’être recherchés. D’autre part, cette tendance professionnelle est propre à ce secteur. De fait, il est particulièrement mobile. Y compris au niveau des compétences qu’on y trouve. Cette caractéristique de vouloir s’expatrier est plus courante que dans les métiers non-numériques, nettement plus stables. Ainsi, les professions qui utilisent l’Intelligence Artificielle, le marketing digital ou la robotique sont plus conscients que d’autres de la nécessité de se perfectionner. Simplement, parce qu’ils ont compris qu’ils devaient le faire pour garder leur valeur ajoutée. Or, cela passe parfois par un séjour professionnel à l’étranger.
Une tendance logique
Les carrières internationales tentent les experts du numérique.Cette enquête est représentative de l’immense transformation digitale actuelle. En effet, de très nombreuses entreprises se focalisent sur cette mutation, depuis plusieurs années. De fait, une grande quantité de sociétés a compris tous les enjeux de la transition numérique. Or, sans un personnel hautement qualifié, ces évolutions sont impossibles. Par conséquent, tous les savoir-faire en matière de programmation, de codage et de développement sont particulièrement recherchés. Même s’ils coûtent cher. Parfois, pour convaincre les profils compétents, il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence. Y compris quand elle est internationale.
Des critères précis
Pour ne pas subir les difficultés d’une langue étrangère, les pays francophones figurent en tête des demandes d’expatriation des salariés français. Ainsi, ces experts du numérique, tentés par la mobilité, choisissent en priorité le Québec et la Suisse. De cette manière, ils se protègent contre un trop fort déracinement culturel. De fait, ils s’assurent alors de pas être confrontés à un décalage culturel pénalisant. Les profils les plus classiques regroupent des caractéristiques communes. A savoir, être un homme, pour 68 % des postulants, et posséder des diplômes supérieurs, pour 80 % d’entre eux. Enfin, pouvoir intégrer une entreprise déjà connue, plutôt qu’une startup, est aussi un critère récurrent. Pour tous ces experts du numérique, un passage par la case internationale doit leur permettre de ne pas devenir obsolètes.
- Le Bulletin des Communes vous suggère aussi l’article de BCG.com