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Enceintes connectées : des risques possibles à ne pas oublier

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Enceintes connectées : sont-elles sans danger ?

Les enceintes connectées comportant un assistant vocal séduisent de plus en plus. D’ailleurs, elles seront nombreuses à être choisies cette année comme cadeau de Noël « branché ». Certes, leur capacité à communiquer avec nous en utilisant un langage direct explique pourquoi elles nous plaisent. Amazon, Google et Apple l’ont parfaitement compris. Pour preuve, ces trois poids lourds des nouvelles technologies font de leur mieux pour nous pousser à acheter leurs dernières plateformes. Ils s’efforcent de nous les présenter sous leur meilleur jour. Pourtant, cette progression rapide des objets connectés pose question. En effet, ces gadgets attirants respectent-ils vraiment notre vie privée ?

La progression impressionnante des enceintes intelligentes

De nombreux spécialistes observent cette apparition des assistants vocaux dans notre quotidien avec prudence. Parallèlement, chaque jour, Siri d’Apple, Alexa d’Amazon, Assistant de Google et Cortana de Microsoft deviennent plus omniprésents. Les experts du secteur digital estiment que d’ici dix ans, les interfaces vocales auront remplacé celles qui avant étaient visuelles. Ainsi, dans les pays industrialisés, environ la moitié des utilisateurs d’objets digitaux utiliseront la communication vocale dès 2021. Une progression impressionnante, si l’on considère que la première des enceintes connectées, l’Echo d’Amazon, est apparue aux États-Unis en 2014.

D’immenses changements attendus

Fatalement, l’abandon de l’écrit pour le vocal va provoquer des changements profonds chez les utilisateurs. Cette évolution inévitable concernera autant les consommateurs que les entreprises. Déjà, on estime qu’aux États-Unis 58 millions de ces enceintes connectées seraient en service. D’après une étude du cabinet Gartner, d’ici 2020, 75 % des foyers américains posséderont une enceinte hébergeant une Intelligence Artificielle. Un engouement énorme, qui en 2017 a permis à Google Home de voir ses ventes augmenter de 710 % ! En plus, pour doper leurs ventes, les marques phares de ce marché n’hésitent pas à vendre leurs appareils à perte. D’après le cabinet d’études MarketsandMarkets, le marché potentiel des objets connectés, donc intelligents, pourrait atteindre 138 milliards de dollars en 2023.

les enceintes connectées et la domotique : une source de données convoitée

Le HomePod conçu par Apple est un rival de taille.

Très vite, ces enceintes connectées vont permettre d’intégrer la domotique avec laquelle on pilote de nombreuses fonctions dans nos logements. Ainsi, demander à voir un film, écouter une musique, ou régler la température chez soi pourra se faire par commande vocale. Idem lorsqu’on voudra acheter un objet en ligne. Bientôt, on pourra sans doute obtenir toutes ces fonctions à partir d’un même appareil.

Et la confidentialité ?

Le problème avec toutes ces données, confiées volontairement à des enceintes connectées, c’est que leur nature vocale les rend piratables. Or, des hackers malveillants y pensent déjà. Si l’on considère que de nombreux utilisateurs dialoguent avec leur banque, on imagine alors les conséquences possibles. La protection des données échangées est donc un sujet crucial. Il ne faut pas l’oublier quand on utile les services fournis par des enceintes connectées.



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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.