Lors de son intervention à la tribune des Nations unies le 23 septembre 2025, le président américain Donald Trump a réaffirmé son opposition à la reconnaissance officielle de l’État palestinien, soutenue récemment par Emmanuel Macron et plusieurs autres pays. Il a qualifié cette démarche de « récompense » pour le Hamas, accusé des « atrocités » commises notamment lors des attaques du 7 octobre.


Trump appelle à un cessez-le-feu et dénonce le Hamas

Une volonté affichée de calmer la situation à Gaza

Donald Trump a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. « Il faut que cela cesse », a-t-il déclaré, évoquant l’urgence de mettre fin aux hostilités meurtrières.

Le Hamas, un acteur intransigeant

Le président américain a pointé du doigt le Hamas, qu’il accuse de rejeter « toutes les offres raisonnables » dans les négociations de paix. Selon lui, ce groupe refuse également de libérer les otages et de s’engager dans un cessez-le-feu.


La reconnaissance de la Palestine : un soutien controversé

Une critique directe envers la France et d’autres pays

Trump s’en est pris aux États qui, à l’instar de la France, ont récemment reconnu l’État palestinien. Il juge cette décision comme une forme de « récompense » aux terroristes, alimentant ainsi le conflit.

Le contexte des atrocités du 7 octobre

Le président américain rappelle que la reconnaissance intervient alors que le Hamas est accusé de graves exactions lors des attaques du 7 octobre. Ces événements tragiques renforcent selon lui la nécessité de ne pas céder aux demandes du groupe.


Conséquences géopolitiques et mesures sur le terrain

Fermeture du point de passage entre Jordanie et Cisjordanie

En parallèle, Israël a annoncé la fermeture du principal point de passage entre la Jordanie et la Cisjordanie, une mesure qui complique la circulation des personnes et des biens pour les Palestiniens.

Un bras de fer diplomatique

La déclaration de Trump alimente les tensions au sein de la communauté internationale, divisée sur la question palestinienne. Cette polémique illustre le clivage profond entre partisans d’une reconnaissance rapide et défenseurs d’une approche plus prudente et conditionnée.


Une fracture persistante autour de la Palestine

L’intervention de Donald Trump à l’ONU souligne la difficulté à trouver un consensus sur la reconnaissance de l’État palestinien. En qualifiant cette reconnaissance de « récompense » pour le Hamas, il réaffirme sa position dure sur la lutte contre le terrorisme et souligne l’importance selon lui de ne pas favoriser les groupes armés.

Cette prise de position contraste nettement avec le discours d’Emmanuel Macron, qui a souligné la nécessité d’avancer vers une solution politique juste et durable au conflit israélo-palestinien.