Le 23 septembre 2025, Donald Trump a pris la parole à la tribune des Nations unies de manière marquante. Son discours mêle autoproclamations de grandeur diplomatique, critiques acerbes contre l’ONU, le changement climatique, et des positions fortes sur le conflit israélo-palestinien. Cette intervention s’inscrit dans un contexte international tendu, avec la guerre à Gaza et la reconnaissance récente d’un État palestinien par la France et d’autres pays. Voici un décryptage des faits marquants de ce discours et des réactions qu’il suscite.
Trump revendique un héritage de paix mondial
Donald Trump s’est présenté comme un artisan de la paix, prétendant avoir « réglé sept conflits » depuis sa réélection en janvier 2025. Il a cherché à justifier son ambition d’obtenir un prix Nobel de la paix, déclarant à plusieurs reprises que ce prix « n’est possible qu’avec la fin du conflit à Gaza ». Il a affirmé vouloir un « résultat très rapidement » dans ce dossier. Cette posture traduit un volontarisme diplomatique marqué, même si certains observateurs jugent ce discours plus rhétorique que factuel.
Critiques virulentes contre l’ONU et les institutions mondiales
Trump a attaqué l’ONU, l’accusant de ne pas avoir apporté de solutions concrètes aux conflits mondiaux. Il a déploré le soutien insuffisant reçu lors de ses efforts diplomatiques. Il a aussi dénoncé à plusieurs reprises ce qu’il appelle une « immigration clandestine » massive, qu’il juge déstabilisante pour plusieurs pays, y compris ceux d’Europe.
Sa critique s’étend aux efforts internationaux contre le changement climatique, qu’il a qualifiés de « plus grande arnaque jamais menée contre le monde ». Cette dénonciation radicale contraste avec le consensus scientifique et les actions menées à plusieurs niveaux pour limiter les effets du réchauffement.
Le conflit israélo-palestinien au cœur des tensions diplomatiques
En réponse à la reconnaissance récente d’un État palestinien par certains pays, dont la France, Donald Trump a affirmé que cette décision constituait une « récompense » aux « terroristes du Hamas ». Il s’est ainsi positionné clairement aux côtés du gouvernement israélien dirigé par Benyamin Netanyahou.
En face, Emmanuel Macron a contesté cette interprétation, défendant cette reconnaissance comme une manière d’isoler le Hamas et de favoriser un processus de paix plus global. Ce désaccord souligne les clivages profonds dans la communauté internationale à propos de la gestion du conflit.
Une célébration controversée de la puissance américaine
Trump a aussi vanté la puissance économique et politique des États-Unis, divisant parfois son audience par ses digressions et jugements tranchés. Il a dénoncé ce qu’il estime être la dégradation morale et sécuritaire de certaines grandes villes européennes, et maintenu une rhétorique volontariste pour défendre la souveraineté nationale et la sécurité.
Sa stratégie combine flamboyance et provocation, cherchant à mobiliser ses soutiens tout en critiquant les institutions qu’il juge inefficaces.
Réactions et contexte
Le discours de Trump à l’ONU a suscité des réactions contrastées. Certains admirateurs célèbrent le retour d’un président affirmé qui revendique ses succès diplomatiques. D’autres dénoncent un ton agressif et des positions polarisantes, notamment sur le climat et les migrations, qui compliquent le dialogue international.
Dans un contexte marqué par la guerre à Gaza et les crises climatiques, cette intervention souligne les défis majeurs de la scène mondiale actuelle.
Donald Trump reste une figure centrale et controversée dans la diplomatie internationale en 2025. Son discours à l’ONU réaffirme son ambition de figure majeure de la paix mondiale, tout en accentuant ses critiques contre les institutions internationales et ses adversaires géopolitiques.
Sa volonté d’arrêter le conflit à Gaza, condition posée par Emmanuel Macron pour son éventuelle attribution du prix Nobel de la paix, marque un enjeu crucial pour les mois à venir. La manière dont il gérera ce dossier, entre pression diplomatique et réalités de terrain, sera déterminante pour son héritage.