La destruction interdite des produits non-alimentaires permet aussi de lutter contre la précarité.

Destruction interdite : la seconde vie des invendus non-alimentaires

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Cette année, la loi Anti-Gaspillage et Economie Circulaire (AGEC) a instauré une destruction interdite des invendus non-alimentaires. Depuis qu’elle est entrée en vigueur, cette loi est aussi devenue un outil efficace de solidarité.

Une loi vertueuse pour lutter contre la précarité

La destruction interdite des produits non-alimentaires, promue par la loi AGEC, permet aussi de lutter contre la précarité.

La destruction interdite des produits non-alimentaires, promue par la loi AGEC, permet aussi de lutter contre la précarité.

Avec l’application de ce texte anti-gaspillage, de nombreuses entreprises ont pris l’habitude de donner certains de leurs produits à des associations. Engagées dans la lutte contre la précarité. Par exemple, l’Agence du Don, ou encore Nature et Dons Solidaires. Actuellement, ce réflexe de générosité est devenu encore plus utile. A cause des grandes difficultés qu’entraîne la crise sanitaire. En effet, à ce jour, la pauvreté touche en France plus de 10 millions de personnes. Avant l’application de la loi AGEC, qui impose une destruction interdite, d’énormes quantités d’invendus non-alimentaires étaient jetées. Ce qui entraînait un gâchis considérable. Dorénavant, les entreprises qui veulent limiter leurs déchets doivent prévoir comment gérer leurs invendus. Par conséquent, elles ont renforcé leurs réflexes de solidarité. En pratique, ces derniers sont encouragés par l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, l’ADEME.

La destruction interdite des invendus alimentaires vise à favoriser les dons

L’ADEME s’efforce de diffuser un message positif sur les dons d’invendus non-alimentaires. Afin qu’ils ne soient pas perçus comme une simple contrainte légale. Imposant une destruction interdite. En effet, ce geste représente aussi un acte citoyen. Celui-ci pouvant même valoriser l’image des donateurs. De plus, sur le plan financier, ce réflexe peut également être rentable. Par conséquent, il comporte de nombreux avantages. Aussi bien économiques qu’environnementaux. Désormais, grâce à ces nouveaux dons encouragés par la loi AGEC, on estime que les foyers fragiles bénéficient de 630 millions d’euros de produits non-alimentaires. En majorité, ces articles concernent les secteurs de l’habillement et des produits d’hygiène. Ainsi que de la puériculture. Dans de très nombreux cas, ils viennent combler des demandes extrêmement urgentes. Enfin, en incitant l’économie circulaire, ces nouveaux dons permettent de limiter les déchets et le gaspillage. En devenant en France un outil précieux pour combattre la précarité.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.


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