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La technologie 5G s'ouvre aux industriels.

Déploiement de la 5G : désormais il s’ouvre aux industriels

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Déploiement de la 5G : des possibilités élargies

En France, le déploiement de la 5G ne va plus seulement concerner que les quatre principaux opérateurs. En effet, ils ne vont plus être les uniques bénéficiaires des fréquences attribuées à des réseaux de télécommunications. Désormais, l’ARCEP, le Régulateur des Télécoms, va aussi permettre aux industriels de faire leurs propres demandes.

Une ouverture à de nouveaux besoins

Dorénavant, le déploiement de la 5G est plus ouvert. De fait, l’accès à la technologie de l’Ultra Haut Débit mobile n’est plus réservé qu’aux opérateurs historiques. En effet, depuis le 9 mai, l’ARCEP permet aux entreprises ayant des besoins « spécifiques de connectivité » de faire des demandes ciblées. Ainsi, les industriels peuvent maintenant obtenir des portions de fréquences, situées dans la bande 2,6 GHz. Avant, depuis 2011, cette tranche de fréquences n’était utilisée que par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile. De cette manière, ces opérateurs pouvaient fournir des communications via la 4G. Cette portion du spectre leur servait en complément d’autres bandes. A savoir, celles des 700 MHz, des 800 MHz, des 1,8 GHz et des 2,1 GHz.

Une mutation progressive

Pour accueillir l’évolution de la 5G, les fréquences déjà existantes seront bientôt capables, après un recyclage, d’acheminer des communications plus performantes. Cependant, en attendant, d’autres portions du spectre vont servir à l’Ultra Haut Débit mobile. Notamment les bandes 1,5, 3,5 et 26 GHz. Par ailleurs, les bandes 700 et 800 MHz seront aussi utilisées. Cela explique que la mutation de la 4G en 5G aura lieu plus tard.

Une compétitivité optimisée

Les industriels peuvent aussi faire une demande pour accéder à la 5G.

Grâce au Très Haut Débit, puis à l’Ultra Haut Débit mobile, les industriels bénéficieront de performances techniques très supérieures. Cela leur permettra, entre autres, de devenir plus compétitifs. Ainsi, par le biais de meilleurs débits, ils profiteront mieux de l’Internet des objets et de connexions plus denses, sans latence. De plus, leur approvisionnement en énergie et en eau sera nettement amélioré.

Des demandes publiques

Désormais, les industriels désirant obtenir des fréquences en 2,6 GHz doivent contacter directement l’ARCEP. Ensuite, les manifestations d’intérêt seront rendues publiques. Ce, pendant une durée de deux mois. Cela permettra d’informer les autres parties prenantes, en les incitant parfois à elles-mêmes se positionner. Ainsi, l’ARCEP pourra accueillir tous les projets souhaités, pour grossir le déploiement de la 5G. Ces manifestations d’intérêt doivent se limiter à une zone géographique précise. Une fois l’autorisation obtenue, les titulaires pourront déployer leur réseau. Pour cela, ils devront respecter les échéances prévues. La première échéance sera réclamée 18 mois après l’attribution. Pour l’instant, les demandes ne sont pas limitées dans le temps.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur l’attribution des fréquences de la 5G
  • Le Bulletin des Communes vous suggère aussi le site de l’ARCEP


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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.