Le match tant attendu entre l’Olympique de Marseille (OM) et le Paris Saint-Germain (PSG) s’est déroulé dans une ambiance électrique, marquée par l’expulsion de Roberto De Zerbi et plusieurs accrochages en fin de rencontre. Ce Classique, reporté à cause des intempéries, a vu l’OM l’emporter 1-0 et célébrer ce succès avec ferveur devant plus de 66 000 spectateurs, après quatorze ans d’attente.
Un stade Vélodrome plein et une ambiance intense
Un report nécessaire mais compris
Initialement repoussé en raison du déluge tombé la veille, le match a finalement pu se tenir sur une pelouse en bon état. Le Stade Vélodrome affichait complet, avec 66 190 spectateurs présents malgré quelques sièges vides dans la tribune Ganay. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a souligné devant les caméras l’indépendance de cette décision de report, liée uniquement aux conditions météorologiques, tout en comprenant la frustration liée à la coïncidence avec la cérémonie du Ballon d’Or, où le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi, était absent.
Une ferveur marseillaise inégalée
Durant toute la soirée, les chants des supporters marseillais ont réchauffé l’atmosphère, notamment dans les virages, même après le coup de sifflet final. Sur le boulevard Michelet, les fumigènes illuminaient la nuit, témoignant de la joie débordante après la victoire.
De Zerbi expulsé : un tournant décisif
Une tension croissante sur le terrain
La rencontre a été rythmée par une forte intensité, fidèle à l’esprit du Classique. Si la mi-temps s’est déroulée sans incidents majeurs dans le tunnel, la fin du match a vu la tension monter. Roberto De Zerbi, l’entraîneur de l’OM, a été exclu suite à ses réactions, ce qui a alourdi l’atmosphère déjà électrique.
Des accrochages et une échauffourée
Le dénouement a été marqué par une altercation impliquant plusieurs joueurs et un agent de sécurité du stade, dont le comportement virulent a provoqué des échauffourées, tant sur la pelouse qu’en tribunes, où les agents se sont montrés véhéments, proférant même des insultes.
Réactions et propos post-match
Les explications des acteurs
Medhi Benatia, ancien joueur et observateur, a tenté de calmer le jeu, niant toute volonté d’envenimer les tensions lors de la mi-temps. De Zerbi, lui, a justifié son emportement par la rivalité ancrée : « Une des raisons pour lesquelles je suis venu ici, c’est pour battre le PSG. Ils représentent le pouvoir, et moi, je n’aime pas le pouvoir. »
Une atmosphère reflétant la rivalité historique
Ce Classique a pleinement respecté son aura, avec une confrontation non seulement sportive mais aussi symbolique entre deux clubs emblématiques. L’intensité émotionnelle était à la hauteur des enjeux.
Conclusion : un match sous haute tension qui promet la suite
Ce OM-PSG a livré un spectacle passionné et tendu, à l’image des précédents Classiques. L’expulsion de De Zerbi et les accrochages rappellent que cette rivalité dépasse le cadre du terrain et touche les passions profondes des supporters et acteurs du football français. La victoire marseillaise ravive les débats et prépare avec intensité le match retour, où la tension promet d’être encore plus vive.