Dangers de certains portables : de nouvelles normes à respecter
Lundi dernier, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, l’ANSES, a publié un document sur les dangers de certains portables. L’Agence tenait à en informer les usagers. Ce document signale que certains appareils un peu anciens émettent trop d’ondes. Par conséquent, il faut les éloigner du corps quand on les utilise.
Se méfier des émissions d’ondes
De nombreux utilisateurs de portables sont sans cesse en contact étroit avec leurs appareils. Ainsi, toutes les poches possibles sont utilisées. Par définition, elles se trouvent près du corps. Or, cela expose parfois l’usager aux dangers de certains portables. De fait, garder son smartphone contre soi peut comporter des risques. Surtout si on le place près de la tête ou du haut du corps. Pour cette raison, l’ANSES veut prévenir les utilisateurs que certains portables émettent des quantités d’ondes trop importantes. Surtout ceux de conception un peu ancienne, qui ont été commercialisés avant 2016.
Les bénéfices des kits main-libres
En plus des mesures de précaution recommandées aux usagers, l’ANSES a demandé aux fabricants de mobiles de mettre à jour leurs vieux appareils. Ce, afin qu’ils respectent les nouvelles normes de sécurité, aujourd’hui en vigueur. Le but étant que ces portables émettent le moins d’ondes possibles. Par ailleurs, pour limiter tout risque physique, l’ANSES recommande l’usage des kits mains-libres. Ces conseils font suite à des séries de tests menées par l’Agence durant quatre ans, entre 2012 et 2016.
Des tests révélateurs contre les dangers de certains portables
Ces contrôles ont eu lieu sur environ 300 appareils. Ils ont servi à évaluer les dangers de certains portables. Durant ces tests, les téléphones étaient tenus à même la peau ou à 5 millimètres de distance. Or, ces vérifications ont fait apparaître de trop grosses émissions d’ondes. En effet, à l’époque, leurs volumes dépassaient les valeurs limites autorisées en France. Par conséquent, ils représentaient un risque pour la santé de certaines personnes. En conclusion, tenir son portable trop près de soi pendant très longtemps est une mauvaise habitude.
Une réglementation plus prudente
Les dangers de certains portables un peu anciens comportent des risques pour les usagers sensibles aux ondes.
Désormais, tous les nouveaux portables vendus doivent comporter le sigle DAS. Celui-ci limite les dangers de certains portables. En fait, il signale le Débit d’Absorption Spécifique d’un téléphone. Cet indicateur, obligatoire pour les fabricants, évalue la quantité d’énergie absorbée par le corps lorsqu’on est l’expose aux ondes électromagnétiques d’un portable. Ainsi, cette nouvelle réglementation permet à l’usager de connaître son niveau d’exposition. De plus, le DAS doit respecter la distance imposée de 5 millimètres lorsqu’on tient un mobile. En effet, cette distance correspond à l’usage normal d’un portable.
Des niveaux d’ondes qui restent trop élevés
Malgré des normes plus prudentes, en effectuant ses tests, l’ANSES a constaté que beaucoup de téléphones sur le marché émettaient des niveaux de DAS trop élevés. Surtout « […] lorsqu’ils sont placés près du corps ». Or, en cas d’émission excessive, un fabricant peut tout à fait diminuer la puissance du logiciel d’un portable à distance. Pour cela, il suffit de l’appeler en lui signalant le problème. Ainsi, il pourra modifier le DAS de l’appareil. Enfin, concernant les divers accessoires anti-ondes dernièrement mis en vente, l’ANSES les considère inefficaces. Cela s’applique aux patchs et autres étuis aujourd’hui commercialisés. A ce sujet, le verdict de l‘ANSES est sans appel.
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