La résilience climatique des communes dépend aussi des comportements. Les habitants doivent comprendre les risques présents sur leur territoire. Ils doivent savoir comment réagir avant, pendant et après un événement. Les élus ont un rôle central dans cette culture du risque climatique.
Relier culture du risque et stratégie de résilience climatique

La culture du risque complète les équipements et les plans techniques. Elle réduit la vulnérabilité par des réflexes mieux ancrés.
L’article Plan communal de sauvegarde décrit la partie organisationnelle.
La culture du risque concerne surtout la population et les acteurs locaux.
Informer clairement sur les risques présents dans la commune
Beaucoup d’habitants ignorent les risques qui concernent leur quartier. Ils découvrent parfois ces réalités lors d’un premier événement.
La commune peut présenter une carte simple des principaux risques. Elle y mentionne inondations, feux, canicules et sécheresses.
Elle met ces informations à disposition sur le site et en mairie.
Organiser des réunions publiques et des ateliers
Les échanges directs renforcent la compréhension et la confiance. Les habitants posent des questions et partagent leur expérience.
La commune peut organiser des réunions par quartier ou par thème. Elle y présente ses projets de résilience et ses outils de crise.
Elle associe parfois des partenaires techniques ou des associations.
Impliquer les habitants dans les exercices de crise
Les exercices de crise permettent de tester les dispositifs prévus. Ils montrent aussi les réflexes à adopter lors d’un événement réel.
La commune peut simuler une inondation ou un épisode de chaleur extrême. Elle invite habitants, écoles et associations à participer.
Ces exercices complètent ceux menés avec les services de secours.
S’appuyer sur le tissu associatif et les bénévoles
Les associations jouent un rôle précieux pendant et après les crises. Elles connaissent bien les habitants et les réalités de terrain.
La commune peut formaliser des liens avec certaines associations locales. Elle identifie aussi des bénévoles prêts à aider en cas d’événement.
Elle intègre ces forces dans son plan communal de sauvegarde .


