« cPark » : un outil utile pour les automobilistes.
Lundi dernier, « cPark », une application qui permet d’éviter les amendes en cas de stationnement irrégulier, a été lancée à Paris. Hadrien Crespin, le fondateur de la start-up belge à l’origine de « cPark » espère séduire la France avec son produit. En Belgique, son application anti-PV a déjà conquis 85.000 automobilistes. L’objectif désormais visé dans l’Hexagone est de 200.000 conducteurs français, dans les sept mois qui viennent.
Cette application, parfaitement légale, donne des informations très utiles à son utilisateur. D’abord elle fournit, à partir d’une carte adaptée, les zones de stationnement accessibles dans une ville donnée, en précisant si celles-ci sont gratuites ou payantes. Cela permet donc à l’automobiliste de faire des économies, en fonction du type de stationnement qu’il a choisi.
En cas d’utilisation d’un parking, cette application précise lequel est le moins cher et s’il est à proximité de sa zone de recherche. Par ailleurs, « cPark » indique les probabilités d’un contrôle de stationnement possible. Cette éventualité est calculée à partir de l’heure et de l’endroit où l’on se gare.
Enfin, l’appli est capable d’alerter l’automobiliste si une contractuelle, ou un agent, se trouve à proximité de son véhicule, afin de le verbaliser. « cPark » envoie également un signal lorsque le temps de stationnement est sur le point de s’achever.
Le principe du fonctionnement de « cPark » est comparable à celui de toute communauté active sur un réseau social. Ce sont ses membres qui l’alimentent, en fournissant à ce réseau ce dont il a besoin. Les utilisateurs fournissent donc eux-mêmes les informations qui leurs sont utiles, afin qu’elles puissent ensuite être partagées par l’ensemble de leur groupe.
Ainsi, les usagers de « cPark » peuvent se prévenir si des contrôles sont en cours dans une zone précise, ou se tenir informés des tarifs des amendes données en cas d’infraction.
La Capitale française représente un marché potentiel particulièrement intéressant pour la start-up belge qui a conçu « cPark ». En effet, la mise en place par la ville d’une nouvelle réglementation concernant les amendes, avec des prix nettement plus élevés qu’auparavant, a rendu le stationnement beaucoup plus cher. Au point que près de 1.000 automobilistes parisiens ont déjà demandé à être inscrits sur « cPark » avant même que l’application ne soit accessible.
Sans parler des erreurs fréquentes, commises par les deux nouvelles sociétés privées, Streeteo et Moovia, qui verbalisent les usagers de façon erronée. Des ratés qui irritent évidemment les nombreux automobilistes sanctionnés. Ce contexte très favorable devrait fournir à « cPark » de nombreux adhérents.
Pour plus d’informations sur « cPark » (site en anglais) : https://cparkapp.com