Pour disposer d’une quinzaine de collèges décarbonés, le Conseil départemental des Yvelines a lancé un ambitieux plan de rénovation. Celui-ci ayant commencé en 2020. Ainsi, l’enveloppe pour développer de futurs bâtiments moins gourmands en énergie devrait atteindre 525 millions d’euros.
Des collèges plus sobres
D’ici 2026, soucieuses de sauvegarder l’environnement, les Yvelines vont rénover une quinzaine d’établissements scolaires. Par conséquent, dans ce département, des collèges décarbonés vont bientôt voir le jour. Leur objectif sera de faire baisser de 40 % leur comportement énergétique habituel. En effet, dans les Yvelines, les 116 collèges publics existants représentent près de 80 % de toute la surface immobilière. Ainsi, ils consomment plus des trois-quarts de la facture d’énergie de la collectivité. Avec à la clé, un impact carbone d’environ 20 % des émissions globales du département. Par conséquent, les conseillers départementaux ont décidé de réagir de façon radicale. Notamment, en modifiant les rénovations déjà programmées de plusieurs collèges. Un choix qui, selon Pierre Bédier, Président du Conseil départemental, fera des Yvelines « […] le premier département à mener une politique aussi volontariste dans ce domaine, par son ampleur et son ambition […]. »
Une baisse très conséquente
Selon les premières estimations, ces chantiers devraient beaucoup alléger la consommation énergétique des établissements concernés. Sur le long terme, la réduction attendue de CO2 de ces collèges décarbonés devrait atteindre 40 à 50 % de leur ancienne empreinte. Sachant que la phase de construction ou d’aménagement de ces divers établissements représentera environ 80 % des émissions prévues. En terme de priorité, les choix du département ont d’abord été guidés par la vétusté des établissements sélectionnés. Par ailleurs, la densité d’activité des quartiers où ils se trouvent a aussi été un paramètre décisif.
Collèges décarbonés : le rôle central du bois
Comme les Yvelines constituent le département le plus boisé d’Ile-de-France, à hauteur de 30 % de son territoire, la collectivité privilégiera ce matériau dans ses chantiers. Ce qui limitera aussi les déplacements dus aux approvisionnements. De plus, des choix architecturaux privilégiant la durabilité seront mis en avant. Notamment, pour réduire l’artificialisation des sols.
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