Chasse aux contenus terroristes : une coordination plus efficace
Ce 10 décembre, le Parlement européen, ainsi que le Conseil et la Commission, ont conclu un accord politique important. Celui-ci portait sur la chasse aux contenus terroristes. Ainsi, un nouveau cadre répressif contre ce type de propagande devrait bientôt s’appliquer sur Internet.
Un pas décisif
La décision majeure de cet accord a été l’objectif de supprimer plus rapidement d’Internet les publications dangereuses. Cela, en moins d’une heure. Ce qui constitue une étape majeure dans la chasse aux contenus terroristes. Afin de rendre les plateformes en ligne plus répressives. En pratique, avec une réactivité plus satisfaisante. Cela, comparativement à la situation actuelle. Car il est prouvé que c’est juste après la mise en ligne de ces parutions que « […] les contenus à caractère terroriste causent le plus de tort. » Ainsi, grâce à des mesures mieux adaptées, la propagation des idéologies extrémistes sur la Toile « […] pourra être contrée […] ». Ensuite, cela devrait limiter le nombre des enrôlements et des radicalisations. Avec pour conséquence directe de « prévenir les attentats ».
Des algorithmes automatisés
Désormais, les délais d’intervention qu’impose le nouveau règlement européen seront plus brefs. Ainsi, les grands réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, You Tube ou TikTok devront réviser leurs méthodes de détection. Notamment, à l’aide d’algorithmes automatisés. Ayant pour but la chasse aux contenus terroristes. Y compris si ces outils engendrent parfois des blocages de contenus injustifiés. Dans ce cas, si une alerte se révélait inadaptée, des mécanismes de corrections d’erreurs sont prévus. Capables de rétablir automatiquement une parution inoffensive. Ainsi, en utilisant des algorithmes de filtrage performants, pour stopper les contenus incitant au terrorisme, cette mesure devait bloquer de nombreux messages illicites (textes et vidéos). Cela, peu de temps après un envoi d’un contenu de propagande.
De nombreuses réactions positives
Aujourd’hui, la difficulté majeure pour ce type de dispositif réside dans la définition précise d’un contenu terroriste sur Internet. Cela étant, toute incitation qui glorifie la réalisation ou le soutien d’infractions graves demeurera le critère de détection essentiel. Ainsi, suite aux décision prises, Clément Beaune, Secrétaire d’État français chargé des affaires européennes, a qualifié ce nouvel accord européen « d’avancée majeure ». De la même façon, Ylva Johansson, la Commissaire suédoise aux Affaires intérieures à la Commission, a également réagi très positivement. En déclarant que ce nouveau dispositif « […] aidera les autorités nationales et les plateformes en ligne à limiter les dégâts causés par ces contenus toxiques.» Afin d’enfin mieux réprimer la chasse aux contenus terroristes.
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