Les canicules se répètent désormais chaque été dans de nombreux territoires. Les centres-villes minéralisés accumulent la chaleur pendant plusieurs jours. Les habitants les plus fragiles souffrent particulièrement de ces épisodes. Les communes doivent donc réduire les îlots de chaleur urbains.

Relier canicules et résilience climatique des communes

Les canicules représentent un risque majeur pour la santé publique. Elles aggravent la pollution de l’air et la fatigue des organismes. L’article pilier Changement climatique et résilience des territoires rappelle ces enjeux globaux.

Les communes doivent considérer la chaleur comme un risque climatique central. Elles intègrent ce sujet dans leurs plans d’adaptation et leurs projets urbains.

Identifier les zones les plus vulnérables à la chaleur

Certains secteurs accumulent beaucoup plus de chaleur que d’autres. Les places entièrement minéralisées deviennent presque invivables. Les quartiers avec peu d’arbres connaissent aussi des températures extrêmes.

La commune peut réaliser une cartographie simplifiée des îlots de chaleur. Elle repère les places, les cours d’école et les grands parkings exposés. Elle croise ces données avec la présence de populations vulnérables.

Créer de l’ombre grâce aux arbres et aux aménagements

Les arbres offrent un effet de rafraîchissement important. Ils filtrent la lumière, évapotranspirent et améliorent le confort. Les pergolas et ombrières complètent ces solutions végétales.

La commune peut lancer un plan de plantation ciblé sur les zones les plus chaudes. Elle privilégie des essences adaptées au climat futur et à la ville. Elle associe ces actions à la nature en ville et aux trames écologiques .

Désimperméabiliser les sols pour favoriser le rafraîchissement

Les sols imperméables stockent la chaleur et limitent l’infiltration de l’eau. Ils accentuent les îlots de chaleur et le ruissellement lors des orages.

La commune peut retirer une partie des revêtements imperméables. Elle remplace certains enrobés par des surfaces plus perméables. Elle crée des noues plantées ou des bandes végétalisées.

Ces actions soutiennent également la gestion des inondations et du ruissellement .

Adapter les bâtiments publics aux fortes chaleurs

Les bâtiments communaux peuvent servir de refuges frais. Leur confort d’été reste parfois insuffisant pour remplir ce rôle.

La commune peut installer des protections solaires sur les façades. Elle peut ajouter des stores, des brise-soleil ou des voiles d’ombrage. Elle améliore aussi la ventilation naturelle lorsque c’est possible.

Elle tient compte de ces enjeux dans les projets de rénovation énergétique.

Protéger les habitants les plus fragiles pendant les canicules

Les personnes âgées, malades ou isolées subissent fortement la chaleur. Les communes doivent organiser un repérage et un suivi attentifs.

Elles mettent à jour les registres communaux des personnes fragiles. Elles coordonnent les actions avec les services sociaux et les associations. Elles informent régulièrement sur les gestes de protection à adopter.

Ces dispositifs s’intègrent dans le plan communal de sauvegarde .