Baisse générale de la mobilité : un effet visible de la crise sanitaire
Dernièrement, entre septembre et novembre derniers, une forte baisse générale de la mobilité est apparue. A cause d’une chute des trajets effectués en ville. Aussi bien en autopartage qu’en louant des vélos, des scooters ou des trottinettes. De fait, ces locations ont diminué de moitié. En priorité, cette baisse s’explique par la reprise du confinement partiel. Notamment, avec le retour du couvre-feu. Ainsi, depuis, les divers services de mobilité urbaine servent beaucoup moins.
Une nette baisse globale
Globalement, en novembre 2020, le nombre des trajets effectués avec les divers moyens urbains s’élevait à 5,3 millions. Alors qu’en septembre, on en recensait environ 10,4 millions. Aujourd’hui, cette baisse générale de la mobilité touche tous les modes de services. Cette chute s’étant beaucoup accentuée fin octobre. Avec la mise en place du nouveau confinement. En effet, comparativement aux déplacements constatés en septembre, cette baisse s’est nettement amplifiée. En raison du nouveau protocole sanitaire.
Moins de déplacements urbains
Ainsi, en novembre, ce changement a montré une raréfaction de plus de 25 % des trajets habituels. Surtout en matière de locations de scooters. Beaucoup plus impactés que les vélos et les trottinettes. Concernant les Vélib’ parisiens, en novembre, leur taux de rotation est tombé à 4,5. Alors qu’il était du double en septembre. Par ailleurs, dans les villes de 100 à 200.000 habitants, la moyenne des locations de trottinettes est passé de 5 en septembre à 1,7 en novembre.
Des flottes quand même maintenues
Pour l’instant, les principaux loueurs ont choisi de ne pas réduire le nombre des divers véhicules mis à la disposition des usagers. Ainsi, on en compte aujourd’hui environ 74.000 en France. Ce choix du maintien des flottes est purement stratégique. Cela, pour ne pas affaiblir l’offre actuelle. Ce qui pourrait encore plus diminuer la demande. Notamment, à cause du couvre-feu, dès 20 heures. Ainsi, l’espoir des opérateurs est que la baisse générale de la mobilité sera quand même moins catastrophique qu’au cours du premier confinement. Ce qui justifie leur conservation du parc des véhicules à louer.
Moins d’opérateurs actifs
De fait, à Paris, quatorze opérateurs maintiennent actuellement leur activité. En louant soit des scooters, des voitures, des vélos, ou encore des trottinettes. A Bordeaux, ce total atteint même quinze société de services. Cependant, avec six opérateurs de trottinettes. De plus, ils ne proposent que quelques centaines de deux-roues électriques chacun. En comparaison, Toulouse ne compte plus maintenant que six opérateurs. Et Lyon, seulement cinq.
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