L'usage des circuits courts pour les achats alimentaires se confirme en France

Adoption des circuits courts : une évolution parmi les consommateurs

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Adoption des circuits courts : une tendance qui se confirme

 

En France, l’adoption des circuits courts, accélérée par le confinement, a durablement modifié les habitudes des achats alimentaires. En les orientant vers une consommation plus locale. Ainsi, d’après diverses études, de nombreux Français plébiscitent dorénavant cette autre façon de faire ses courses.

 

Un accroissement de la clientèle

un vélo devant un étal de fruits et des client pour une adoption des circuits courts

L’attirance pour les circuits courts, en matière d’achats alimentaires, se confirme en France.

Depuis le confinement, imposé en mars dernier, de nombreuses plateformes de distribution ont constaté un engouement pour les achats alimentaires locaux. Or, celui-ci a tendance à perdurer. Ainsi, dans certaines villes, ce type de consommation a même parfois triplé. Cela, grâce à des drives approvisionnés par des fermiers, des éleveurs ou des producteurs locaux. En fait, le confinement a joué un rôle puissant d’accélérateur. Ce qui a été très favorable à la vente directe. Celle-ci a notamment fait découvrir aux consommateurs des produits plus frais. Parfois meilleurs et pas forcément plus chers qu’en grandes surfaces. Avec en plus, la certitude qu’ils respectaient l’environnement. Au final, les adeptes de ce type d’achats ont été très satisfaits de vraiment savoir ce qu’ils mettaient dans leurs assiettes.

La crise sanitaire, un révélateur

Actuellement, cette tendance française en faveur de l’adoption des circuits courts est confirmée par différentes études. Notamment, celle menée par le Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de Vie, le CREDOC. De fait, selon cet organisme, les Français commencent à être de plus en plus attirés par cette forme de consommation locale. D’emblée plus rassurante. Et aussi orientée vers une meilleure qualité de vie. Egalement bénéfique pour l’environnement. En tous cas, plus qu’une consommation massivement mondialisée. De fait, l’essor parallèle du marché du bio ne représente que l’un des aspects de cette aspiration à manger plus sain. Enfin, la crise sanitaire n’a fait que promouvoir plus vite ce courant des circuits courts. Déjà fortement ancré chez certains consommateurs responsables.

De fortes perspectives d’évolution

A l’avenir, bien qu’une partie de la population continuera sans doute à acheter sans changer ses habitudes, l’adoption des circuits courts devrait s’accentuer. Y compris pour des raisons financières. Ce qui induira une lente mutation chez les consommateurs. De fait, on observe actuellement une nette progression de cette tendance au sein de la classe moyenne. De plus, la clientèle jeune, très sensible aux enjeux environnementaux, devrait encore renforcer ce courant. Au point qu’il devrait bientôt se faire sentir au niveau national. Voire européen. A terme, cette évolution entraînera sans doute de nouveaux modèles économiques. Plus vertueux. Marqués par un rapprochement entre les consommateurs et les producteurs.

 

 



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.