La mobilité inclusive concerne tous les habitants, sans exception. Elle vise particulièrement les personnes fragiles ou en situation de handicap. Elle s’intéresse aussi aux enfants et aux personnes âgées. Les communes doivent intégrer cette dimension dans chaque projet de mobilité.
Relier mobilité inclusive et mobilités du quotidien

Les déplacements du quotidien doivent rester possibles pour tous. L’article Mobilités du quotidien rappelle ce principe.
La mobilité inclusive ne constitue pas un sujet séparé. Elle traverse marche, vélo, transports publics et stationnement.
Améliorer les cheminements accessibles
Les trottoirs étroits ou encombrés compliquent les déplacements. Les personnes en fauteuil ou avec poussette rencontrent de vraies difficultés.
La commune élargit certains trottoirs lorsque c’est possible. Elle supprime les obstacles inutiles sur le cheminement.
Elle veille aux ressauts et aux pentes trop marquées.
Rendre les arrêts de bus accessibles
Un arrêt de bus inaccessible décourage rapidement les usagers fragiles. Il peut même rendre un service inutilisable.
La commune aménage des quais surélevés lorsque c’est possible. Elle prévoit des zones dégagées pour le déploiement des rampes.
Elle améliore la lisibilité des informations sur place.
Adapter les traversées piétonnes et les temps de feu
Les temps de traversée doivent convenir aux piétons les plus lents. Les personnes âgées ou handicapées ont besoin de plus de temps.
La commune peut allonger les temps de feu piétons. Elle peut aussi prévoir des boutons d’appel plus accessibles.
Elle coordonne ces efforts avec les actions menées aux abords des écoles .


