Inquiétude en Moselle : la visite d’Olivier Véran déçoit
Après la venue d’Olivier Véran, l’inquiétude en Moselle reste entière. En effet, le ministre de la Santé n’a décidé aucune mesure sanitaire particulière. Cela, malgré une flambée des cas de contamination dans le département du Grand Est. Due au variant sud-africain.
Une visite sans relief
Vendredi dernier, après avoir échangé pendant près de quatre heures avec les élus et divers représentants de l’autorité régionale de santé, Olivier Véran n’a pas décidé de vrai durcissement. Concernant le protocole sanitaire local. Hormis une légère prolongation du délai de mise à l’écart obligatoire. Ainsi, celui-ci est passé de sept à dix jours. Si un habitant était détecté positif au Covid. De plus, le ministre a formulé des promesses de futur renforcement des campagnes de détection. Mais qui ont semblé imprécises. Ainsi, sur le terrain, une impression de simple « visite de courtoisie » demeure. Tout comme l’inquiétude en Moselle.
Une situation à risques
Pour le moment, le fort taux d’incidence relevé dans la commune continue de mettre la Moselle sous pression. De fait, cette proportion a atteint 300 personnes pour 100.000 habitants. Par ailleurs, la menace d’une propagation des variants identifiés reste latente. Notamment, celui du variant d’origine sud-africaine. Qui a brutalement atteint 40 % des contaminations constatées dans les zones semi-rurales. Cela, à l’est du département. Proche du Luxembourg et de l’Allemagne. Or, malgré cette proximité, aucune fermeture de frontières n’a encore été décidée. Entre autres, afin de ne pas pénaliser le système de santé luxembourgeois. Aujourd’hui, très dépendant des personnels soignants français.
Une nouvelle semaine tendue
Sur place, les élus qui réclamaient une nette accélération des vaccinations se sentent dépités. Car à ce jour, ils n’ont obtenu que la garantie de recevoir seulement un stock de 2.000 doses. Promises pour cette semaine. Sans aucune autre information sur d’éventuels envois futurs. De plus, la non-application d’un reconfinement local laisse beaucoup d’élus perplexes. Sans parler du maire de la commune, François Grosdidier. Franchement déçu. De plus, pour les directeurs des établissements scolaires, le problème d’éviter le brassage des élèves reste entier. Et cela, pendant encore une semaine. Avant le début des vacances. Qui commenceront alors dans le département. Pour l’instant, globalement, l’inquiétude en Moselle demeure identique.
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