La tension monte à l’approche du 10 septembre, une date qui s’annonce comme un moment clé pour les salariés face à la précarité croissante. Les appels à bloquer le pays se multiplient, mêlant colère, détermination et une volonté d’unité entre différents groupes sociaux. Les renseignements territoriaux sont sur le qui-vive, craignant des perturbations majeures, tandis que des assemblées citoyennes et syndicales se tiennent un peu partout en France pour organiser la mobilisation. Le mot d’ordre est clair : faire entendre la voix des travailleurs et proposer une alternative face aux politiques actuelles. La grève du 10 septembre pourrait bien marquer un tournant.

10 Septembre : Appel à Bloquer Tout

Le 10 septembre marque un tournant. Face à une précarité qui s’installe et à un sentiment d’impuissance généralisé, un appel retentit : bloquons tout. Il ne s’agit pas d’une simple manifestation, mais d’une volonté de marquer les esprits et de perturber le cours normal des choses. L’idée est simple : montrer que sans nous, rien ne tourne. Les organisateurs invitent à des actions concrètes et diversifiées sur tout le territoire.

Voici quelques pistes pour participer à ce mouvement :

  • Blocages ciblés : viser les points névralgiques de la circulation, les zones d’activités économiques, ou même les institutions qui symbolisent le système actuel. L’objectif est de rendre visible notre mécontentement par des actions qui ont un impact direct.
  • Occuper l’espace public : transformer des lieux comme les ronds-points ou les places en espaces de discussion, de rencontre et de mobilisation. Il s’agit de créer des moments de solidarité et de construire collectivement la suite.
  • Actions coup de poing : des initiatives plus directes pour attirer l’attention et exprimer la colère, tout en restant dans une logique de non-violence.

L’union fait la force, et c’est ensemble que nous pouvons faire entendre notre voix. Que vous soyez syndiqué, gilet jaune, militant ou simplement citoyen excédé, votre participation est importante. Il s’agit de sortir des cadres habituels pour construire un mouvement populaire, autonome et déterminé.

Renseignements Territoriaux : Inquiétudes pour le 10 Septembre

Les services de renseignement territoriaux commencent à s’inquiéter sérieusement pour le 10 septembre. Ils anticipent une volonté de paralyser le pays. Les actions prévues visent des points stratégiques dans les transports, l’énergie et même la défense. On parle de blocages, de sabotages, et d’opérations « péages gratuits ». Les autorités craignent que ces actions ne provoquent des troubles à l’ordre public et ne paralysent certaines activités, même localement. Ils notent que la colère monte et que cette journée s’inscrit dans une dynamique plus large, avec d’autres mobilisations syndicales prévues peu après. Ce qui les préoccupe particulièrement, c’est la manière dont le mouvement s’organise. Les renseignements indiquent que les gens se rencontrent, échangent concrètement dans des assemblées, et ce, partout en France, pas seulement dans les grandes villes. Les revendications sont variées, allant de problèmes économiques locaux à des demandes plus politiques. Il y a aussi une crainte de voir les lycéens et étudiants se mobiliser en masse, ce qui pourrait rendre la situation encore plus compliquée à gérer. Les services de renseignement anticipent des images qui ne seront pas belles.

Union Locale CGT de Bayeux : Assemblée Syndicale et Citoyenne

Manifestation ouvrière avec poings levés et banderoles.

À Bayeux, l’Union Locale CGT ne reste pas les bras croisés face à la précarité qui frappe les travailleurs. Ils organisent une grande assemblée, ouverte à tous ceux qui veulent se faire entendre. C’est pas juste pour les syndiqués, non, ils invitent aussi les Gilets Jaunes et tous les citoyens qui en ont marre. L’idée, c’est de préparer ensemble le mouvement du 10 septembre, de faire bloc. Comme le dit Cédric Suriré-Boutry, le secrétaire général, il faut que tout le monde se retrouve pour discuter et décider de la suite. C’est un appel à se rassembler pour construire une riposte collective. Ils veulent que ce jour-là, on montre notre force. Ça se passe à Bayeux, et c’est un exemple à suivre pour montrer que quand on s’y met tous, on peut vraiment faire bouger les choses.

Gilets Jaunes, Syndicalistes, Anticapitalistes : Appel à l’Unité

Face à la précarité qui touche de plus en plus de monde, un appel à l’unité circule. Il vient des Gilets Jaunes, mais aussi de syndicalistes et d’anticapitalistes. L’idée, c’est de mettre de côté les différences pour faire front commun le 10 septembre. On voit bien que les problèmes touchent tout le monde, que ce soit le pouvoir d’achat, les conditions de travail ou l’avenir.

Ce mouvement veut rassembler un maximum de personnes et de collectifs. On parle de :

  • Gilets Jaunes, bien sûr, qui ont lancé le mouvement.
  • Syndicalistes de différentes organisations, qui voient des points communs dans les revendications.
  • Anticapitalistes, qui dénoncent le système actuel.
  • Antifascistes, antiracistes, féministes, militants LGBTQIA+, écologistes, internationalistes… bref, tous ceux qui veulent un changement.

L’objectif est clair : bloquer, occuper, manifester. Il s’agit de montrer que la colère gronde et qu’elle peut se transformer en action concrète. L’union fait la force, et le 10 septembre, c’est l’occasion de le prouver. On ne veut plus perdre chacun de notre côté, on veut gagner ensemble.

Programme d’Actions à Paris pour le 10 Septembre

Pour le 10 septembre, Paris se prépare à une journée d’action intense avec un programme varié. Dès l’aube, aux alentours de 7h du matin, des blocages sont prévus un peu partout dans la capitale. L’idée est de perturber les axes majeurs comme le périphérique, mais aussi de bloquer des lieux symboliques comme des gares ou des lycées. Ce ne sont pas juste des manifestations classiques, on parle aussi d’actions coup de poing pour marquer les esprits.

Dans l’après-midi, à partir de 14h, un rassemblement est organisé sur l’Esplanade des Halles. Ce sera un moment pour se retrouver, discuter et montrer notre nombre.

La journée se prolongera ensuite à Place des Fêtes, de 16h jusqu’à tard dans la soirée. Là-bas, un bal populaire est prévu avec des artistes comme HK, Zarhzä, Naïm L’Inconsolable et l’Orchestre Debout. Ce sera l’occasion de partager un moment convivial tout en écoutant des prises de parole. À partir de 19h30, une assemblée générale clôturera la journée, permettant de faire le bilan et de décider des suites à donner au mouvement.

Rendez-vous Stéphanois : Gare Châteaucreux et Parvis de la Gare

À Saint-Étienne, le mouvement « Bloquons tout » appelle à se rassembler dès le mercredi 10 septembre. Les plus déterminés peuvent pointer le bout de leur nez dès 6h du matin, mais le rendez-vous principal est fixé à 8h30 devant la Gare Châteaucreux. L’idée est de bloquer les transports et de montrer notre mécontentement face à la précarité qui touche de nombreux salariés. En fin de journée, un autre moment est prévu sur le parvis de la gare. Ce sera une agora populaire, un espace pour discuter de la suite des actions et organiser la lutte. Il s’agit de transformer la colère en action concrète et de construire ensemble les prochaines étapes.

Comités Syndicalistes Révolutionnaires : Appel à la Grève

Les Comités Syndicalistes Révolutionnaires (CSR) lancent un appel clair : il est temps de passer à la grève. Ils estiment que les actions ponctuelles ou les négociations institutionnelles ne suffisent plus face à la précarité grandissante. Ce qu’ils visent, c’est un mouvement d’ensemble, une véritable grève générale qui mettrait la pression sur le pouvoir et le patronat. Ils s’appuient sur des exemples historiques de luttes ouvrières pour montrer que la mobilisation collective est la seule voie pour obtenir des avancées concrètes.

Leur message est simple :

  • Il faut construire une grève reconductible pour faire pression sur le gouvernement et les employeurs.
  • Les travailleurs doivent reprendre le contrôle de leur calendrier d’action, sans attendre les décisions patronales.
  • L’objectif est de gagner de nouveaux droits et de ne plus seulement se défendre face aux attaques.

Les CSR encouragent la coordination entre différents secteurs et mouvements pour amplifier l’impact de cette journée. Ils voient le 10 septembre comme une opportunité de montrer la force de la classe travailleuse unie.

Assemblées Populaires dans Tout le Pays

Partout en France, la colère gronde et se structure. Des assemblées populaires fleurissent, réunissant des citoyens de tous horizons pour organiser la riposte. Ces rencontres, souvent spontanées, montrent une volonté forte de ne plus subir passivement les décisions gouvernementales. À Nantes, par exemple, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour discuter et planifier des actions concrètes pour le 10 septembre, visant à bloquer le périphérique. Ce n’est pas un cas isolé ; des initiatives similaires émergent à Caen, Lyon, Grenoble, Guingamp et Rennes. L’idée est simple : coordonner les efforts pour paralyser le pays et faire entendre notre voix. Ces assemblées sont le signe d’une mobilisation qui s’organise en dehors des structures traditionnelles, directement à la base. C’est un mouvement qui prend de l’ampleur, et il est essentiel de s’y impliquer. Voici comment ces assemblées se mettent en place et ce qu’elles visent :

  • Organisation locale : Les citoyens se retrouvent dans leurs villes et villages pour discuter des problèmes concrets et définir des actions locales.
  • Coordination nationale : Des liens se tissent entre les différentes assemblées pour une action coordonnée le 10 septembre.
  • Auto-organisation : Le mouvement se construit sans attendre les directives des partis ou des syndicats, garantissant une véritable expression populaire.
  • Objectif clair : Bloquer les points stratégiques pour paralyser l’économie et montrer la force de la mobilisation citoyenne.

Ces assemblées sont la preuve que la colère se transforme en action. Le 10 septembre s’annonce comme une journée décisive, et la participation à ces assemblées est un moyen concret de contribuer à ce mouvement historique.

Secteur de la Culture : Appel à la Mobilisation

Le monde de la culture, souvent en première ligne face aux coupes budgétaires et à la précarité croissante, doit absolument se joindre au mouvement « Bloquons tout » le 10 septembre. L’histoire nous montre que les grands mouvements sociaux s’accompagnent de changements culturels profonds. Notre capacité à imaginer d’autres futurs et à transformer les mentalités est une arme puissante. Le secteur culturel possède des leviers d’action considérables pour perturber le système et faire entendre nos revendications.

Voici comment nous pouvons agir :

  • Perturber les événements culturels : Bloquer des festivals, des concerts, des représentations théâtrales ou même interrompre des diffusions télévisées et radiophoniques peut avoir un impact significatif.
  • Occuper les lieux culturels : Prendre possession de théâtres, de musées ou de centres d’art peut transformer ces espaces en lieux de débat et de mobilisation.
  • Soutenir les luttes par l’art : Organiser des concerts de soutien sur les piquets de grève, des performances de rue ou des expositions dans les lieux occupés permet de nourrir l’énergie collective et de diffuser nos messages.

Il est temps que les artistes et les travailleurs de la culture s’inspirent de la dynamique de « Bloquons tout » et que les militants puisent dans la richesse de nos créations pour alimenter leurs combats. La lutte pour la culture et la culture de la lutte ne font qu’un.

Blocage de Paris : Encercler et Occuper les Portes

Foule dense bloquant une avenue parisienne, présence policière visible.

L’idée pour le 10 septembre, c’est de vraiment serrer la vis autour de Paris. On parle de bloquer les entrées et sorties du périphérique, ces grands axes qui font circuler les marchandises et les gens. L’objectif, c’est de ralentir cette machine économique qui nous étouffe. On veut transformer ces points de passage en lieux de rassemblement, des endroits où l’on peut se retrouver, discuter et organiser la suite.

Plusieurs points sont à retenir pour cette action :

  • Converger depuis partout : Que vous veniez des banlieues, des campagnes, des villes alentour, l’important est de converger vers ces portes de Paris.
  • Occuper les ronds-points : Ces zones stratégiques doivent devenir des lieux de vie et de lutte, pas juste des passages.
  • Persévérer : Si un blocage ne tient pas le premier jour, on revient le lendemain, et le jour d’après. La détermination est la clé.

On nous dit souvent qu’on n’est pas capables, qu’on n’a pas le droit de faire ça. Mais c’est faux. Il suffit de s’unir et d’agir ensemble. C’est pour toutes celles et ceux qui en ont marre de ce système qui nous épuise, qui nous isole, qui nous fait peur pour l’avenir. C’est pour un monde différent, plus juste, où l’on prend soin les uns des autres et de la planète.

Et après le 10 septembre ?

Le 10 septembre, c’était une journée de mobilisation qui a montré la colère des salariés face à la précarité. Les blocages et les manifestations ont marqué les esprits. Mais qu’est-ce qui va se passer maintenant ? C’est la grande question. Est-ce que ce mouvement va continuer, s’organiser pour durer ? Ou est-ce qu’il va s’essouffler comme d’autres avant lui ? Les appels à l’action sont là, les assemblées se multiplient, mais il faut que ça se traduise par des choses concrètes sur le long terme. L’important, c’est de ne pas lâcher et de continuer à se battre pour de meilleures conditions de vie et de travail. On verra bien comment les choses évoluent, mais une chose est sûre, la colère gronde et elle ne demande qu’à s’exprimer encore.