ZAD : une situation très tendue qui s’enlise.
L’État a demandé aux occupants actuels de la ZAD de régulariser leur situation avant le 23 avril. Nicole Klein, préfète de la région des Pays de la Loire, a expliqué récemment que les occupants de la Zone devaient, pour se mettre en conformité avec les autorités : […] déclarer leur nom, déclarer le projet agricole qu’ils souhaitent développer, et préciser les parcelles sur lesquelles ils souhaitent le mettre en Å“uvre […]. » Certains l’ont fait.
Commencée lundi dernier, l’opération d’expulsion des occupants en situation illégale a mobilisé 2.500 gendarmes, accompagnés d’huissiers. Les forces de l’ordre se sont déplacées avec des véhicules blindés, un hélicoptère, et plusieurs engins de chantier.
Sur place, de nombreux blessés sont à déplorer des deux côtés. De nouveaux affrontements avec les Zadistes et leurs sympathisants semblent aujourd’hui plus que probables.
Jusqu’à présent, 29 squats ont été détruits en trois jours, mais les opposants à cette expulsion problématique ont déclaré qu’ils les reconstruiraient. Nicolas Hulot, ministre de la Transition Écologique, a déclaré que les incidents en cours étaient un « immense gâchis ».