Récemment, cinq intercommunalités du sud de la Bretagne, situées dans le golfe du Morbihan, ont obtenu un soutien financier de leur région. Cela, afin de soutenir l’élevage des huîtres et des moules par le tourisme. Ainsi, les producteur locaux pourront, en plus de leur travail habituel, faire découvrir leur activité au grand public. Notamment, en ouvrant des espaces dédiés à la dégustation de leurs produits. Actuellement, dans le Morbihan, la filière de la conchyculture emploie près de 1.180 personnes.
Une nouvelle activité complémentaire
Aujourd’hui, dans le golfe du Morbihan, environ 330 établissements vivent de la conchyliculture. Globalement, ces petites sociétés produisent des huîtres, mais également des moules et des palourdes. Désormais, afin de se diversifier et de grossir leur chiffre d’affaires, certaines pourront, en plus de leur activité principale, accueillir des touristes. Toutefois, à condition que ce travail annexe ne dépasse pas 30 % de leur recette annuelle. Afin que ces conchyculteurs ne constituent pas une concurrence directe pour les professionnels locaux de la restauration. Ce nouveau travail ne doit servir qu’à soutenir l’élevage des huîtres.
Soutenir l’élevage des huîtres par des gains annexes
Cette aide apportée par la région en faveur du tourisme s’élèvera au total à 200.000 euros. Ainsi, les professionnels de la conchyliculture intéressés pourront, s’ils le souhaitent, développer une activité annexe. En s’ouvrant, dans une modeste mesure, au secteur du tourisme. En pratique, chaque producteur pourra bénéficier en moyenne d’une aide de 4.000 euros. Cependant, à condition de respecter des règles précises, déjà définies. Notamment, pour qu’ils ne fassent pas d’ombre aux restaurateurs du golfe.
De simples lieux de dégustation
Dans le détail, ces producteurs d’huîtres et ces mytiliculteurs (éleveurs de moules) n’auront pas le droit d’ouvrir de véritables espaces de restauration. Seulement des lieux sommaires de dégustation. Le plus souvent installés en plein air. Par ailleurs, ces endroits strictement réservés à la découverte gustative ne proposeront qu’une carte réduite. Essentiellement composée d’huîtres ou de moules. Ces mollusques n’étant eux-mêmes accompagnés que de produits basiques. Comme du pain, du beurre et des produits d’assaisonnement traditionnels.
Une brève formation à l’accueil des visiteurs
Avant d’obtenir les aides prévues, ces ostréiculteurs seront invités à participer à une brève formation de deux jours. Cela, afin de mieux maîtriser les bonnes règles d’accueil de leurs futurs clients. Entre autres, en matière d’hygiène et de sécurité. Ce dispositif sera mis en place pour soutenir l’élevage des huîtres.
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