La crise sanitaire a dû massivement recourir au télétravail pour limiter les déplacements. En effet, ceux-ci augmentaient les occasions de contaminations. Cependant, à côté de ses avantages, des risques connexes liés au télétravail sont rapidement apparus. En engendrant des effets pervers inattendus, dont celui de la surconnexion. Un nouveau problème social, qui doit maintenant être encadré légalement. Grâce à des accords collectifs clairs et à des négociations avec les organisations syndicales.
Eviter le piège de la surconnexion
En seulement quelques mois, les contraintes de la pandémie ont énormément renforcé les usages numériques. Ainsi, ces nouveaux comportements ont souvent provoqué un phénomène d’hyperconnexion, voire de surconnexion. Cette dernière, loin d’être anodine, pouvant parfois être à l’origine de pathologies qui menacent la santé des usagers. Cela, alors qu’ils veulent d’abord maintenir leur occupation professionnelle. Ou encore, s’adonner à de simples loisirs, pour décompresser. Consciente de l’ampleur de ces nouveaux risques, la fonction publique a décidé d’y apporter des solutions rapides. Vu l’importance des dysfonctionnements constatés. Ainsi, dans les prochains mois, des dispositions précises encadrant le télétravail seront au centre de nombreuses négociations. Cela, avec l’espoir d’aboutir au plus vite à une charte dédiée, pour limiter les risques désormais connus de la surconnexion.
De nouveaux protocoles à faire appliquer
Ces négociations sur les risques du télétravail et les droits de se déconnecter ne partiront pas de zéro. En effet, depuis environ quatre ans, certaines entreprises privées, conscientes du problème, ont déjà appliqué divers scénarios. Ainsi, des initiatives ponctuelles, comme des journées « sans mails », ont vu le jour. Cependant, la fonction publique apparaît encore comme très en retard sur ce sujet. Alors que les problématiques liées au télétravail vont sans doute durer. Par conséquent, de futures règles destinées à favoriser le droit à la déconnexion vont forcément devoir se préciser. Entre autres, grâce à des protocoles que les services des Ressources humaines veilleront à faire appliquer. Notamment, en interdisant tout contact professionnel pendant des tranches horaires définies.
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