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Risques potentiels des objets connectés : une menace croissante

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Risques potentiels des objets connectés : un futur à anticiper

Dans un monde où les smartphones prolifèrent, en même temps que les enceintes connectées et les appareils de domotique, les risques potentiels des objets connectés grandissent aussi. Selon de nombreux experts en sécurité informatique, dont l’éditeur de logiciels anti-virus McAfee, nos données personnelles pourraient fortement en pâtir à l’avenir.

La multiplication des objets connectés

Aujourd’hui, sans même le savoir, la grande majorité des utilisateurs d’appareils connectés donnent sans arrêt accès à de multiples données privées. Ce, à travers leur vie digitale quotidienne, qu’ils estiment pourtant être sans risque. Or, cette pratique n’est pas près de baisser, car le volume des connexions au Web de ces objets ne cesse de progresser. De fait, certaines estimations parlent bientôt d’environ 152.000 connexions par minute, attendues d’ici 2026. Pour mesurer l’ampleur de l’augmentation en cours, il faut rappeler que ce nombre n’était que de 4.800 en 2016. Très parlant, ce constat pousse à réfléchir à un choix à faire, qui pourrait être déterminant. A savoir, bien évaluer les gains pratiques fournis par des avancées techniques, par rapport aux risques potentiels des objets connectés. En effet, pour les cybercriminels, très observateurs de la prolifération de ces appareils, cet engouement annonce des jours fastes.

Une place insuffisante donnée à la sécurité

Les smartphones fournissent une illustration parfaite de la hausses des attaques émanant de hackers. Désormais, pour arriver à leurs fins, les fraudeurs ont beaucoup amélioré leurs techniques. Ainsi, les virus et les malwares ont progressivement été remplacés par de fausses applications. Sans parler de nouvelles « portes dérobées » et autres spywares, très difficiles à détecter. De fait, on estime que depuis juin 2018, ces fausses applications mobiles sont passées de 10.000 à 65.000, à la fin de 2018. Pour ceux qui jugeraient ce chiffre exagéré, rappelons que plus de 60 millions de joueurs du très célèbre Fornite ont récemment été dupés par ces fausses applications.

La part de responsabilité des fabricants

Dans ce cas de Fornite, les hackers ont réussi à faire croire que de simples imitations étaient d’autres versions de ce jeu. Mais souvent, la plupart de ces fraudes montrent que des critères de sécurité basiques sur les terminaux sont malheureusement déficients. C’est l’une des causes qui renforcent les risques potentiels des objets connectés.

Renforcer les prises de conscience

D’origine, de nombreux objets connectés sont insuffisamment protégés contre le piratage.

Face à la multiplication des appareils dit intelligents, les « portes dérobées » augmentent énormément les risques potentiels des objets connectés. Car aujourd’hui, ces nouveaux outils de fraudes sont parfois proposés dans des apps stores officielles. De fait, l’apparence de ces applications dangereuses est devenue identique à celle de n’importe quel produit légal. Même si les app stores s’efforcent de limiter la prolifération de ces leurres. En effet, ces sites les suppriment quand ils les découvrent.

Un rôle plus actif des consommateurs

Malgré tout, pour mieux se protéger dans un monde où le tout connecté va forcément croître, la prise de conscience du grand public jouera un rôle irremplaçable. Car seule une évolution des comportements permettra de limiter durablement les risques potentiels des objets connectés. Notamment, en refusant de façon systématique de donner à une application des informations trop sensibles. Par ailleurs, vérifier si une demande provient d’une source fiable doit devenir un réflexe. Enfin, comme de nombreux fabricants ne sont pas assez vigilants concernant la sécurité de leurs appareils connectés, les consommateurs doivent évoluer. Entre autres, en apprenant à modifier les paramètres originaux de protection de leurs appareils.

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Né à Paris le 12 Décembre 1981, Pierre Baron est un journaliste français. En 1999, à tout juste 19 ans, il débute une carrière de journaliste à News-York sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2005 à 2010. On le voit ensuite sur iTélé, entre 2011 et 2017 date à laquelle il intègre la rédaction du Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique NTIC.