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Faire respecter les consignes sanitaires malgré la réouverture des plages pose problème.

Réouverture des plages : des consignes de sécurité non respectées

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Réouverture des plages : un assouplissement problématique

 

À la suite de trop nombreuses incivilités constatées, surtout le non-respect des règles de distanciation physique, trois villes du Morbihan ont décidé de stopper la réouverture des plages.

 

Une demande pressante de certains maires

Il y a encore quelques jours, à l’approche du déconfinement, plusieurs maires de villes du littoral avaient demandé que leurs habitants puissent à nouveau accéder à leurs plages. Toutefois, en respectant les précautions élémentaires des gestes « barrières ». En fait, une forme de dérogation au Plan de déconfinement prévu par le Premier ministre. En effet, à l’origine, Edouard Philippe comptait maintenir l’interdiction d’accéder aux plages jusqu’au premier juin. Cependant, sous la pression de certains maires de villes situées en bord de mer, le Premier ministre avait laissé le choix aux préfets. Cela, afin qu’ils puissent autoriser ou pas la réouverture des plages. Au cas par cas. Notamment, en tenant compte des caractéristiques sanitaires de chaque ville. En apparence, tout semblait bien organisé pour contenter les résidents. Or, juste à la veille du pont de l’Ascension, certaines communes ont finalement décidé de faire marche arrière. En rétablissant la fermeture de leurs plages.

Un non-respect des gestes « barrières »

 

La réouverture des plages, parfois problématique, a contraint certains maires de plusieurs villes du littoral à faire marche arrière.

La réouverture des plages, parfois problématique, a contraint certains maires de plusieurs villes du littoral à faire marche arrière.

Dans le Morbihan, trois communes ont estimé qu’elles devaient finalement annuler la réouverture des plages. Cela, en raison d’un nombre trop important d’incivilités constatées. De fait, la cause principale de cette décision a été le non-respect des règles de distanciation physiques. Pourtant, toujours en vigueur aujourd’hui. Pour cette raison, les préfectures concernées ont décidé de prendre des arrêtés de fermeture. Une marche arrière appliquée dans certaines villes dès ce mercredi soir. De fait, ces interdictions ont pris effet sur les plages de Damgan, de Billiers et d’Erdeven. Par ailleurs, d’autres maires, également confrontés à de très nombreuses incivilités, envisageraient à leur tour d’interdire l’accès à leurs plages.

Le principe de plages « statiques » ignoré

Il faut préciser que le choix de refermer certaines plages n’a été fait qu’après concertation. Pour les maires décideurs, ces fermetures sont la conséquence d’un excès de « comportements inacceptables, constatés durant le dernier week-end ». De fait, sur certaines plages, le principe de distanciation physique a été trop souvent ignoré. De plus, l’ignorance des arrêtés municipaux, qui précisaient pourtant que les « groupes statiques » étaient interdits, a entraîné ces décisions. En plus, de nombreux promeneurs se sont présentés accompagnés par des chiens en liberté. Enfin, de nombreux « aménagements mis en place par les municipalités » ont été dégradés. Ainsi, l’ensemble de ces comportements, allant à l’inverse de la protection de l’environnement, a conduit certains élus à annuler leur décision de réouverture des plages.

  • Nous vous invitons à lire également notre article sur la surveillance accrue des plages dynamiques
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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.