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Nice va devoir se plier à un reconfinement partiel pendant au moins deux week-ends.

Reconfinement partiel : Nice devra s’y plier durant deux week-ends

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Reconfinement partiel : un dispositif avant-coureur ? Un reconfinement partiel va être instauré à Nice. Cela, pendant au moins deux week-ends. Cette mesure s’appliquera aussi dans toutes les communes du littoral des Alpes-Maritimes. Cette décision, prise par le Gouvernement et le préfet du département, a satisfait Christian Estrosi, le maire de la ville. Elle prendra effet dès ce vendredi. A partir de 18h. Jusqu’au lundi suivant à 6h00.

Un complet relâchement à éviter

Le reconfinement partiel à Nice pourrait annoncer l'arrivée d'un dispositif avant-coureur dans d'autres régions.

Le reconfinement partiel à Nice pourrait annoncer l’arrivée d’un dispositif avant-coureur dans d’autres régions.

Cette mesure de reconfinement partiel a pour but de réduire le taux d’incidence de la Covid. Très préoccupant dans la région. En effet, celui-ci s’élève actuellement à plus de 700 pour 100.000 habitants. Soit, le triple du chiffre constaté sur l’ensemble du territoire. Le 17 février dernier, Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement, a confirmé lors du Conseil de défense hebdomadaire que la pression hospitalière restait très forte en France. Par conséquent, même si un confinement général a été évité, « […] les Français ne doivent pas crier victoire pour autant ». Car, selon lui, ils pourraient « […] payer très cher toute forme de relâchement. »

Une reprise épidémique à surveiller

De fait, la récente circulaire du ministère de la Santé, envoyée aux Agences Régionales de Santé, a demandé « […] d’anticiper l’impact potentiel des variants sur la situation hospitalière ». En clair, de surveiller l’apparition d’une éventuelle reprise épidémique. Pour l’instant, si l’apparition des variants du virus n’entraîne aucun bouleversement majeur, l’exécutif a choisi de rester fidèle à sa stratégie de reconfinement partiel. A savoir, un couvre-feu maintenu dès 18 heures et la fermeture des grands centres commerciaux. Ainsi que la fermeture partielle des frontières. Avec maintenant, des contrôles renforcés à certains endroits. Cela, a priori jusqu’au 8 mars. Ainsi, cette stratégie gouvernementale restera privilégiée. Du moins, tant que les indicateurs montreront que la pandémie demeure dans une phase stable.

Un seuil de contaminations à ne pas dépasser

Cependant, ce scénario a minima pourrait bientôt changer. A cause de la progression rapide du variant anglais. Beaucoup plus virulent que le virus « historique ». De fait, l’Inserm s’attend à une future progression des contaminations dans les prochaines semaines. A l’avenir, tout dépendra de la saturation subie par les services hospitaliers. Et du taux d’incidence enregistré. Avant le premier confinement, celui-ci avait atteint plus de 500 cas pour 100.000 habitants. Actuellement, il est repassé en dessous des 200 cas. Pour la même jauge. Mais à Nice, cette proportion a de nouveau dépassé les 400 contaminations. Ce qui explique le reconfinement partiel dans cette région. Récemment, dans la revue scientifique The Lancet, Jean-François Delfraissy, Président du Conseil scientifique, a déclaré « Il n’est plus possible d’utiliser cette succession de confinements généralisés comme réponse principale à la pandémie […]. »

Un dispositif sélectif à privilégier ?

Comme alternative, plusieurs membres du Comité scientifique sont favorables à un dispositif sélectif. Entre les jeunes générations et les seniors. Ces derniers devant s’appliquer un auto-isolement volontaire. Car les confinements successifs pourraient finir par miner le moral des Français. Qui risquent, à la longue, de refuser de coopérer. Cependant, pour le moment, Olivier Véran a confirmé qu’il s’opposait à une telle mesure de sélection. Imposée aux personnes âgées. Par conséquent, le reconfinement partiel lui semble aujourd’hui une solution à privilégier.



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Né à Blois le 22 novembre 1972, Thierry Dulac est un journaliste français. À tout juste 21 ans, il débute une carrière de journaliste à Londres sur la chaîne spécialisée en économie Bloomberg TV. Il rejoint BFM TV dès son lancement en 2005 et anime des émissions sur la chaîne d'info en continu de 2006 à 2009. On le voit ensuite sur iTélé, ancêtre de CNews, entre 2009 et 2011 date à laquelle il intègre le Bulletin des Communes qui lui confie la rubrique Environnement.