Provisions de précaution : des dépenses à prévoir
A cause des tests de dépistage actuels, puis éventuellement l’arrivée d’un vaccin anti-Covid, la Sécurité sociale doit dès maintenant penser à faire des provisions de précaution. Ce qui implique des calculs difficiles, étant donné les incertitudes qu’entraîne forcément l’évolution de l’épidémie.
Un budget de Santé en hausse

Des provisions de précaution doivent être faites par la Sécurité sociale, en raison des incertitudes liées à la crise sanitaire
Comme c’était à prévoir, les frais médicaux engendrés par la Covid-19 ont fortement augmenté les dépenses de l’Assurance Maladie. Ainsi, pour 2020, afin de s’adapter à la crise en cours, les députés ont voté une enveloppe de 205,6 milliards d’euros pour la Santé. Contre 200,4 milliards l’année dernière. Par la suite, en 2021, ce même budget pourrait passer à 215 milliards. Pour l’instant, ces chiffres restent des estimations. Mais des provisions de précaution restent nécessaires. Car l’épidémie de coronavirus a bousculé tous les plannings budgétaires habituels. Simplement à cause d’incertitudes inévitables. Ainsi, rien que pour l’année prochaine, l’Assurance Maladie devrait accorder plus de 4 milliards d’euros supplémentaires. Cela, pour faire face aux conséquences de l’épidémie. Preuve que l’exécutif s’attend déjà à une crise longue, qui nécessitera un amortissement important.
Les conséquences décisives d’un futur vaccin
Au coeur de toutes les spéculations actuelles, on trouve évidemment l’arrivée, prochaine ou non, d’un vaccin contre la Covid-19. Car cette avancée déterminante pourrait rapidement supplanter l’importance donnée aux tests. En effet, même si 500.000 tests hebdomadaires sont prévus durant l’année 2021, l’arrivée d’un vaccin pourrait concerner 35 millions de Français. Selon l’avis du Comité scientifique. Or, pour les réaliser, le Gouvernement a l’intention de budgéter 1,5 milliard d’euros. De fait, ces provisions de précaution seraient un minimum. Toutefois, par la suite, ces dépenses pourraient s’amortir. Grâce aux économies liées à l’arrêt ou à la forte réduction des dépenses faites aujourd’hui pour les masques. Ainsi que pour les gants, le gel, les visières et les blouses. Ainsi, ces frais pourraient enfin devenir inutiles.
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