Programme anti-fake news : lutter contre une forme de cybercriminalité
Le Programme anti-fake news créé par l’ONU, dit Programme Des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a pour but de lutter contre toutes les formes de fausses informations et de rumeurs mensongères sur le coronavirus. De fait, ces pratiques, aujourd’hui très répandues sur de nombreuses plateformes, peuvent rapidement engendrer de la cybercriminalité.
Une vague de désinformation
Depuis le mois d’avril 2020, la progression de la pandémie due à la Covid-19 touche durement certains pays. Cela engendre un accroissement important de fake news sur ce virus. Notamment relayées par les réseaux sociaux. Or, certaines de ces « informations » sont non seulement fausses, mais elles peuvent aussi être malveillantes. Avec des conséquences parfois graves sur les populations. Consciente de ce danger, l’ONU l’a baptisé « infodémie ». En réaction, les Nations Unies ont mis en place un programme anti-fake news dédié. Celui-ci cible les différentes formes de désinformation connues. Il a pour but de contrer les manoeuvres des cybercriminels qui tentent d’exploiter à leur profit la crise sanitaire actuelle.
Une réaction pour protéger les populations
Fin mars, António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a lancé un appel pour « […] promouvoir de toute urgence les faits et la science, l’espoir et la solidarité, au détriment du désespoir et de la division ». En fait, cet appel allait dans le même sens que celui déjà énoncé par Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé. En résumé, son avertissement concernait « les fausses nouvelles se propagent plus rapidement et plus facilement que ce virus et sont tout aussi dangereuses. » Le programme anti-fake news de l’ONU va aussi dans ce sens.
Des informations publiées par l’OMS
Pour lutter contre les dangers causés par la désinformation, dans son programme anti-fake news, l’OMS a publié un texte. Il se nomme « Pour en finir avec les idées reçues ». Entre autres, celui-ci rappelle que le coronavirus peut se transmettre dans toutes les régions, sous n’importe quel climat. De plus, il confirme que pulvériser de l’alcool ou du chlore là où la Covid-19 se propage ne permet pas de l’éradiquer. Enfin, cette publication précise que manger de l’ail n’aide absolument pas à se protéger contre une contamination. De son côté, pour faire passer des messages utiles, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a publié un quiz. Il a pour but de séparer clairement la réalité et la fiction, concernant le virus. Cela, afin de rétablir des vérités contestées par les fake news ou diverses théories complotistes.
Une cybercriminalité malfaisante
Il faut rappeler que les fake news risquent de favoriser la diffusion de remèdes totalement inefficaces contre la pandémie. Ce qui ouvre la porte à une forme très pernicieuse de cybercriminalité. Ainsi, grâce aux actions menées par l’ONU, dont son programme anti-fake news, les informations qui ne sont pas scientifiquement prouvées seront moins écoutées. De la même façon, les escroqueries seront plus limitées.
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