Pollution de l’air : un fléau non négligeable. D’après différentes études médicales, la pollution de l’air joue un rôle aggravant dans le nombre des décès que provoque actuellement le coronavirus. En effet, de nombreux spécialistes en cardiologie ont démontré que respirer un air souillé, notamment par des particules fines, a d’évidentes conséquences délétères.
Pollution de l’air : Un danger réel
Aujourd’hui, d’après les chiffres publiés l’année dernière dans la revue médicale de cardiologie Cardiovascular Research, le rôle aggravant de la pollution de l’air dans la crise sanitaire est important. Précisément, en France, il serait lié à 18 % des décès enregistrés. De fait, cette récente étude a démontré que l’air pollué constituait indéniablement un facteur majeur de comorbidité, ainsi, lorsqu’on respire souvent un air souillé par des particules fines, cela finit par endommager l’intérieur des artères. Or, cette agression est similaire à celle que génère le coronavirus. Par conséquent, des inhalations répétées entraînent des dégâts dans l’organisme. Progressivement, lorsque cette pollution s’additionne au virus, certaines personnes risquent alors de subir un accident vasculaire cérébral. Ou encore d’être victimes d’une crise cardiaque.
La pollution de l’air raccourcit de 3 ans en moyenne, l’espérance de vie
Ces chiffres montrent qu’en matière de perte d’espérance de vie, la pollution de l’air dépasse le paludisme d’un facteur 19 et la violence d’un facteur 16. L’alcool d’un facteur 45 et l’abus de drogues, d’un facteur 60. « Étant donné que l’impact de la pollution de l’air sur la santé publique dans son ensemble est beaucoup plus important que prévu et est un phénomène mondial, nous pensons que nos résultats montrent qu’il existe une « pandémie de pollution de l’air » », déclare Thomas Münzel, chercheur, dans un communiqué de l’Association européenne de cardiologie.
Des risques accrus d’infections
L’étude médicale qu’a publiée la revue Cardiovascular Research a aussi révélé que les virus vivaient plus longtemps dans un air pollué. Or, c’est également vrai pour la Covid-19. A terme, cette caractéristique multiplie forcément les risques d’infections, donc, la pollution de l’air représente bien un facteur supplémentaire de contamination, notamment, par le coronavirus. Dernièrement, l’Agence nationale de santé publique a évalué à 48.000 décès par an le nombre des décès causés sur notre territoire par cette pollution. A l’évidence, ce chiffre reste beaucoup trop important. Ce qui a déjà valu à la France plusieurs avertissements. Et même des condamnations, de la part de la Commission européenne.
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